Pirelli sort son hyper-tendre pour la dernière fois de la saison à Mexico
Des pneus très tendres sur un circuit très rapide
Le pneumatique hypersoft effectue au Mexique sa cinquième et avant-dernière apparition de la saison, aux côtés des ultrasoft et supersoft, proposant ainsi une dose de performance à un lieu qui n’en manque déjà pas !
L’Autodromo Hermanos Rodriguez est en effet l’un des tracés les plus rapides sur lequel l’hypersoft évolue cette année. Il permettra aux pilotes de profiter pleinement des capacités de cette gomme rose à battre de nouveaux records.
Basé sur l’un des plus vieux circuits de Formule 1, emprunté pour la première fois en 1963 (au championnat du monde de F1), cette dernière incarnation reprend les caractéristiques « old school » qui ont bâti sa réputation.
Pirelli participera au Mexique à son 200e Grand Prix. La majorité a été disputée depuis 2011, selon le règlement, en tant que fournisseur exclusif.
Les derniers essais de développement de Pirelli se dérouleront le mardi suivant le Grand Prix, pendant lequel Sauber consacrera sa journée à tester des pneumatiques slicks avec Antonio Giovinazzi.
LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :
— Avec l’introduction du Rose hypersoft au Mexique, cette sélection « tendre » l’est deux crans de plus que l’an passé lorsque les soft, supersoft et ultrasoft avaient été nominés. Tous les mélanges 2018 sont en effet un cran plus tendre que leurs équivalents de 2017, et l’hypersoft l’est encore davantage.
— Le revêtement est assez lisse et glissant, réduisant par conséquent l’usure et la dégradation des pneumatiques.
— La pit-lane est l’une des plus longues de la saison, accentuant de ce fait le temps nécessaire pour observer son arrêt aux stands. Les équipes seront donc probablement encouragées à n’en respecter qu’un.
— Un arrêt aux stands constituait la stratégie gagnante il y a douze mois (privilégiée par le pilote Red Bull Max Verstappen), mais deux pit-stops ont également été rendus possibles par l’intervention du Virtual Safety Car.
— Le circuit propose des courbes variées abordées à différentes vitesses, et outre les deux longues lignes droites (où Sebastian Vettel fut relevé à 362,4 km/h), la partie lente et sinueuse du Stadium remplace le célèbre virage de Peraltada.
— Il s’agit du tracé le plus haut perché de l’année. Les monoplaces génèrent donc moins d’appuis et se reposent davantage sur le grip mécanique des pneumatiques.
Mario Isola, Racing Manager de Pirelli : « La sélection proposée à Mexico est la même que celle utilisée sur les circuits urbains. Les teams devront donc surveiller l’usure et la dégradation de la gomme pour gérer leur rythme, grâce auquel un arrêt aux stands sera possible, d’autant que la longueur de la pit-lane est génératrice de perte de temps. La météo constituera un autre facteur majeur, car nous avons déjà observé par le passé, à cette période de l’année, différentes conditions climatiques. Cette piste produit par ailleurs de nombreux incidents, et la probabilité de voir apparaître la voiture de sécurité est de l’ordre de 60%. Une flexibilité dans la stratégie sera donc primordiale. »