Pirelli : Le Mexique, un nouveau cicuit qui respecte l’ancien

"C’est très excitant pour Pirelli de se produire au Mexique"

Par Franck Drui

27 octobre 2015 - 14:21
Pirelli : Le Mexique, un nouveau (…)

Pour la première fois depuis 23 ans, la Formule 1 se produira au Mexique sur une version remaniée de l’Autodromo Hermanos Rodriguez, situé à Mexico City et baptisé ainsi en hommages aux inoubliables frères Pedro et Ricardo Rodriguez.

Le circuit fut initialement construit en 1962 dans un parc public qui ne représente que l’une des nombreuses similitudes avec l’enceinte de Monza. Comme le tracé construit dans le pays d’origine de Pirelli, celui-ci est en effet constitué de longues lignes droites et de virages rapides. A l’occasion de la première édition du Grand Prix du Mexique de l’ère moderne, les pneumatiques P Zero Blanc medium et P Zero Jaune tendres ont ainsi été sélectionnés.

La piste actuelle a néanmoins été profondément remaniée récemment, tout en conservant le caractère de l’ancienne. Mais en l’absence de véritables données sur ces caractéristiques précises, Pirelli a défini la combinaison la plus propice pour cette épreuve à l’aide de simulateurs informatiques.

Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « C’est très excitant pour Pirelli de se produire au Mexique sur ce tout nouveau circuit qui respecte néanmoins la tradition de l’ancien. Nominer les deux mélanges de gommes les plus adaptés à une nouvelle destination relève toujours du challenge, mais les outils de simulations - l’un des domaines qui a considérablement évolué en Formule 1 ces dernières années - sont devenus très pointus, même si nous devons reconnaître avoir privilégié une approche conservatrice, comme lors de chaque première visite sur une nouvelle piste. Nous souhaitons comme toujours observer des stratégies à deux arrêts, mais la météo très variable qui touche actuellement cette région d’Amérique du Nord peut également avoir une influence sur le déroulement du week-end. Le tracé a été conçu pour favoriser les dépassements, si bien qu’en affinant les stratégies grâce au travail réalisé le vendredi durant les essais libres, nous devrions assister à une course à rebondissements qui verra sans aucun doute les pilotes évoluer au classement à tous les niveaux du plateau. »

Les plus gros challenges réservés aux pneumatiques :

Le virage le plus réputé est sans aucun doute le long et rapide virage à droite, baptisé Peraltada, situé juste avant la ligne droite des stands. Seule la moitié de son développement initial a cependant été conservée pour des raisons de sécurité. La première portion a en effet été remplacée par un passage dans un stadium plus lent mais assez similaire à celui d’Hockenheim, en Allemagne.

Ce circuit est situé à l’altitude la plus élevée de la saison. Ce paramètre affecte non seulement l’aérodynamisme (les ailerons doivent être braqués davantage pour offrir des appuis similaires à ceux rencontrés au niveau de la mer), mais également la vitesse de pointe. Les monoplaces propulsées par un moteur turbo devraient néanmoins dépasser 330 km/h dans la ligne droite de 1,3 kilomètres.

Une météo extrême touchant en ce moment une vaste zone d’Amérique du Nord, les prévisions demeurent incertaines et il n’est pas impossible que des pluies consécutives au passage de l’ouragan Patricia subsistent.

La stratégie victorieuse en 2014 : La dernière édition du Grand Prix du Mexique remontant à 1992, difficile de prédire un quelconque scénario fiable aujourd’hui. Le dernier vainqueur chaussé par Pirelli sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, Gerhard Berger, avait néanmoins mené sa Benetton au triomphe sans s’arrêter ! La première victoire en F1 du pilote et de son équipe, désormais connue sous le nom de Lotus F1 Team.

Écart de performance attendu entre les deux types de gommes : estimé à 1’’3 au tour.

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