Pirelli : Des différences d’usure importantes selon les équipes

Ce furent des conditions très contrastées par rapport à celles des premières séances du Grand Prix d’Australie (la semaine dernière) qu’ont rencontré les équipes en Malaisie lors des essais libres.

Par des températures de 33°C dans l’air et une surface de piste dépassant parfois les 40°C, la chaleur était au rendez-vous…tout comme la pluie, qui s’est invitée à la mi-séance en Essais Libres 2.

De nombreuses équipes furent ainsi contraintes d’accélérer leur programme, passant des pneus durs aux mediums rapidement en EL2. Il s’agissait là de la première sortie en piste du nouveau mélange le plus dur (orange) en conditions de Grand Prix.

"Les équipes ont fait face à d’importantes températures ambiantes pour la première fois de la saison avec nos pneumatiques, ce qui fut extrêmement utile en termes d’anticipation du reste du weekend," commente Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport.

"Il existe d’importants risques d’averses sur cette course, comme c’est arrivé en milieu d’Essais Libres 2. Le circuit ayant séché au terme de la séance, les équipes ont pu observer les fenêtres d’exploitation et les points de convergence de performances entre les intermédiaires et les slicks."

L’usure a été critiquée par les pilotes aujourd’hui mais elle reste dans la norme selon Hembery. "Comme prévu, nous avons observé une usure assez importante aujourd’hui, en raison de la nature plus extrême de nos pneumatiques 2013 –qui mettent clairement l’accent sur la performance- mais aussi à cause des fortes températures et de l’abrasivité de la piste. Néanmoins, la dégradation est restée dans la norme de nos paramètres anticipés."

"Nous avons également vu quelques différences dans la façon dont les équipes ont utilisé leurs mélanges, le dur durant 15 tours chez certaines équipes et 21 ou plus chez d’autres. Nous allons étudier toutes ces données ce soir afin d’établir une image plus précise en vue des qualifications et de la course," conclut-il.