Pic positive malgré son abandon à Monaco

Il lui faudra être plus incisif en qualifications en 2013

Par Franck Drui

29 mai 2012 - 07:26
Pic positive malgré son abandon à Monaco

Déçu en qualifications, Charles Pic menait une course solide à Monaco avant un nouvel abandon mécanique. La frustration était donc de mise dimanche soir pour le Français mais Pic tente de tirer le positif de son premier week-end F1 dans la Principauté.

"Samedi, ce fut ma qualification la plus dure de la saison. Monaco, dans une F1, est très
spécial. Même si dans les catégories inférieures, j’y ai déjà couru, tu repars quand même de zéro, une fois en F1. Timo, mon équipier, a piloté à six reprises ici en F1, et tout de suite, il était dans le rythme, avec plus de repères et de confiance que moi,"
commence le pilote Marussia.

"Dans le premier secteur, j’étais plus rapide que lui, dans le troisième, je n’étais pas loin derrière. Par contre, dans le deuxième secteur, il s’est montré plus performant que moi. J’ai eu du mal dans les deux gauches rapides après la Chicane du Port et jusqu’à la Piscine. J’ai déjà mis dans un coin de ma tête l’objectif d’être capable d’en mettre un peu plus en qualification l’an prochain," sourit le Français.

"Sinon la course était très intéressante avant l’abandon. La voiture marchait mieux qu’aux
essais, j’avais la meilleure stratégie, et j’étais en passe de réussir mon meilleur résultat de l’année. Il y a donc pas mal de positif !"

Olivier Panis a suivi de près l’évolution de son jeune protégé sur ce Grand Prix où la pression était plus importante pour les pilotes français. "Je retiendrais deux choses : premièrement
son manque logique d’expérience en qualifications. C’était prévisible. Les ‘‘rookies’’ n’ont pas
réussi à tout donner en qualifications. Pas seulement Charles, d’ailleurs, Romain Grosjean aussi a un peu souffert, dans le même secteur N°2, le plus compliqué. Monaco est tellement spécial que la confiance y joue un grand rôle."

"Charles, en revanche, a fait de superbes choses en course. Sur une stratégie à un arrêt, et
donc souvent en pneus plutôt usés, il alignait des belles séries de tours entre 1’19’’6 et 1’19’’8, dans les mêmes eaux que certaines voitures bien mieux classées. Un capteur d’injecteur a lâché et l’a contraint à l’abandon. L’écurie est évidemment embêtée mais personne n’est à blâmer,"
conclut le vainqueur du GP de Monaco 1996.

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