Pic évoque les relations d’un pilote avec son coéquipier
Une relation particulière
En Formule 1, comme dans beaucoup d’autres disciplines des sports mécaniques, un pilote a besoin d’une équipe autour de lui et doit souvent compter avec un équipier. Charles Pic évoque les relations particulières d’un pilote avec celui qui est à la fois d’une aide précieuse mais aussi un rival à battre en piste.
"La relation avec son coéquipier est une relation très particulière car c’est le partenaire avec
lequel il faut se partager le travail pour faire progresser l’auto et l’adapter au circuit. Mais c’est aussi le pilote auquel vous êtes comparé car c’est aussi par rapport à lui que votre
performance sera évaluée. L’expression « meilleur ennemi » est donc particulièrement bien
choisie," n’hésite pas à dire le Français.
Charles liste ses expériences passées. "En karting, j’ai croisé Jules Bianchi, mais nous n’avons jamais couru sous les mêmes couleurs. En Renault 2.0 litres, nous nous sommes retrouvés chez SG Formula. Nous étions 4 ou 5 jeunes dans la même écurie dont John Lancaster. En World Series 3.5 Julien Jousse et Brandon Hartley ont été tour à tour mes coéquipiers. En GP2 l’an passé, j’ai couru aux cotés de Giedo Van Der Garde."
Le pilote Marussia a commencé cette année en F1 face à un équipier de renom et bien plus expérimenté, Timo Glock. "C’est très important d’avoir un coéquipier performant parce que cela vous donne une référence. Mais je dois dire que se mesurer à Timo Glock en F1 est le plus grand challenge de mon début de carrière. En karting et dans les premiers échelons de la monoplace, on affronte en général des pilotes de la même génération, à l’expérience quasiment identique. En F1, ce n’est pas souvent le cas, comme Timo qui a quelques années de plus que moi et déjà neuf saisons de F1 à son actif."