Petrov demande encore un peu de temps

Vitaly Petrov a rencontré la presse cette après-midi à Hockenheim et il demande encore un peu de temps pour qu’il puisse démontrer tout son potentiel. Auteur de deux arrivées dans les points cette année, le Russe a la pression pour conserver son baquet chez Renault F1 en 2011, même s’il ne la ressent pas encore. Les prétendants à son poste sont en tout cas nombreux.

"Ce n’est pas vrai que je ressens de la pression de la part de l’équipe car je sais maintenant ce que je peux faire. Je leur demande par contre de m’accorder encore un peu de temps. En GP2 il m’a fallu trois ans pour être rapide mais j’y suis arrivé. Il m’a fallu autant de temps car je n’avais pas fait de monoplace avant."

Renault ne lui accordera pas trois ans bien entendu mais la phase d’apprentissage se poursuit encore. "La GP2 m’a permis d’apprendre le travail avec les équipes, les ingénieurs et les réglages. Je peux dire que cela a été un peu comme une école. La Formule 1 est aussi une école mais à un niveau plus relevé. Il me faut donc encore un peu de temps. Je ne m’inquiète pas des rumeurs sur mon futur, je continue à apprendre, à faire de mon mieux et à être le plus rapide possible."

Petrov manque d’expérience sur les circuits du championnat, cela a été évident pour lui à Hockenheim, où le peu de temps passé sur le sec lui a coûté beaucoup. "Du vendredi au dimanche j’apprends et je vais de plus en plus vite. La meilleure preuve c’est qu’en général, à partir du milieu de la course, je signe les mêmes temps que Kubica. Mais ce n’est pas là mon problème, je dois surtout améliorer en qualifications. En Allemagne je faisais les mêmes temps que Kubica jusqu’au virage 16. Et à partir de ce virage, que je prenais mal, je perdais trois dixièmes. Le temps m’a manqué sur le sec. Et avec trois dixièmes de mieux, ça me valait le top 10 en qualifs..."