Perez rêve du retour de la F1 au Mexique

Sergio Perez est retourné chez lui au Mexique récemment et il a pu mesurer à quel point ses compatriotes s’intéressent à lui et à la F1. De là à se dire qu’un Grand Prix du Mexique est souhaitable, il n’y a qu’un pas.

“Je n’étais plus retourné chez moi depuis le début de l’année et je me doutais que j’allais être très occupé durant ce séjour,” raconte Perez qui a participé à pas moins de 12 évènements promotionnels. “Il y a beaucoup d’intérêt pour moi au Mexique et c’est une bonne chose. Il est important de donner aux sponsors ce dont ils ont besoin, car l’économie mexicaine se porte bien et il y a beaucoup d’enthousiasme pour la F1. J’espère voir bientôt un Grand Prix du Mexique, car les gens aiment ça et ce serait une opportunité fantastique pour mon pays.”

Du haut de ses 23 ans, Sergio Perez ne semble pas être de taille à convaincre Bernie Ecclestone de faire une petite place pour son pays dans un futur calendrier, mais il est plus influent qu’il n’en a l’air.

On connaît bien sûr ses relations avec Carlos Slim, l’un des hommes les plus riches sur cette planète, mais il a aussi de très bonnes relations avec Felipe Calderon, le président du Mexique. Ce dernier était en effet son invité à l’occasion du Grand Prix du Canada. Il y a donc du beau monde dans le carnet d’adresses du jeune pilote McLaren.

Au Mexique, on dit que Carlos Slim aurait l’intention de rafraîchir très sérieusement le circuit des frères Rodriguez (Autodromo Hermanos Rodriguez), mais pas seulement puisque l’on parle aussi de la construction de plusieurs hôtels sur ce site et même d’un stade de football. Une annonce en ce sens pourrait intervenir avant la fin de l’année.

Le Mexique n’a d’yeux que pour Sergio Perez, mais ce dernier aurait aimé avoir une voiture un peu plus compétitive pour répondre aux espoirs de ses compatriotes.

“Il y a beaucoup d’intérêt pour moi depuis que j’ai rejoint l’équipe McLaren. C’est en effet l’une des meilleures équipes en F1 et les gens attendent que je gagne des courses. Il est bien sûr frustrant que notre voiture ne soit pas assez rapide pour le moment, mais je crois que les médias comprennent cela. Ils sont patients. Je crois qu’il n’y a qu’en Angleterre qu’ils nous rendent la vie dure,” poursuit Perez.

Comment expliquer que Sergio Perez se soit tourné vers le sport automobile alors que le football est le sport de prédilection de tous les Mexicains ? “Il est vrai que j’aime aussi le football, mais mon père aimait le sport automobile et il m’a dit que je devrais essayer. Lorsque j’ai commencé, la victoire ne m’intéressait pas plus que ça. Ce n’est qu’après plusieurs années que j’ai découvert que j’étais plutôt rapide et cela a commencé à m’intéresser. Aujourd’hui je suis en F1 et je ne pense plus qu’à la victoire,” ajoute-t-il.