Paul Hembery forcé de manier la langue de bois

Le directeur de Pirelli, Paul Hembery, n’est pas passé par la case ‘Conférence de presse de la FIA’ aujourd’hui, après que son avocat lui a conseillé de ne pas s’y rendre. Il s’est en revanche montré au point presse de Pirelli mais sous conditions, à savoir ne pas parler de l’affaire des tests. Bien entendu, la conversation a quand même dérivé en ce sens.

« Nous allons au tribunal » a-t-il déclaré. « Et comme toute affaire portée devant les tribunaux, elle impose que nous suivions un protocole que nous sommes d’ailleurs ravis de suivre. Nous discuterons de cela au tribunal, c’est le but de cette audience ».

Alors qu’on lui demandait s’il avait hâte d’y être, il a répondu : « bien sûr qu’on a hâte. Nous voulons expliquer notre point de vue sur la situation. Ce n’est pas agréable d’entendre des choses dont vous savez qu’elles sont quelque peu déplacées. Et lorsque vous parlez peu, les gens vous prêtent des propos sans hésiter ».

« Le but d’un tribunal bien géré, et je suis sûr que ce sera le cas de celui de la FIA vu le nouveau procédé, est de regarder les données et les faits. Il y a beaucoup de choses à remettre dans leur contexte, et prendre le tout en compte » a poursuivi Hembery. Interrogé sur l’éventuelle menace qui plane sur sa place dans l’organigramme Pirelli, il a répondu que ses dirigeants « sont ravis et ne se font pas de souci ».