Pas de remède rapide aux défaillances du moteur Renault

Après les déboires des écuries équipées de moteurs Renault en Chine, le patron de la firme au Losange Cyril Abiteboul espérait trouver un remède rapide aux maux de son propulseur. Mais il apparaît maintenant que les problèmes sont enracinés plus profondément, à tel point que le vice de forme identifié sur les pistons ne pourrait « pas être réglé en moins de 6 semaines. »

« La technologie moteur n’est pas quelque chose qui se change du jour au lendemain après une mauvaise course, déclare Abiteboul. Nous avons un plan pour l’utilisation de nos jetons cette année et nous ne devons donc pas nous précipiter pour prendre des décisions qui ne seraient pas les meilleures à long terme. »

« Nous devons prendre en compte ce qui s’est passé dimanche et l’inclure dans notre stratégie. Nous avons évidemment envie de proposer une version plus puissante de notre moteur, car il y a des lacunes dans ce domaine tout comme dans la fiabilité. Et ces difficultés nous donnent encore plus envie d’y parvenir. »

De son côté, le directeur technique de Ferrari James Allison avoue que « la dernière chose qu’une équipe souhaite, c’est rencontrer des problèmes sur son moteur, parce que la production des pièces est très longue. »

Et Christian Horner de Red Bull espère bien que Renault s’inspirera du retour en forme de la Scuderia.

« Comme Ferrari l’a montré, vous pouvez retourner la situation quand vous avez des objectifs et directives clairs. Si l’on s’en tient aux faits, ce n’est évidemment pas une période fabuleuse pour nous. Mais Renault est une grande entreprise avec des gens capables et une longue histoire constellée de succès en Formule 1. Pour le moment quelque chose cloche, mais nous aiderons Renault à comprendre le problème, et c’est actuellement notre priorité absolue. »