Palmer : les F1 ne boxent plus dans la même catégorie qu’en 2016

Une F1 qui change de visage

Par Alexandre C.

1er mars 2017 - 18:59
Palmer : les F1 ne boxent plus dans (…)

Valtteri Bottas, aujourd’hui à Barcelone, a battu le record officiel du circuit catalan. Ce n’est pas une surprise, puisque l’on annonçait des monoplaces trois à six secondes plus rapides cette année qu’en 2016. Mais même avec ces chiffres en tête, certaines pilotes continuent à être impressionnés par la vélocité de ces nouvelles F1.

C’est le cas de Jolyon Palmer. Le pilote britannique a effectué 100 tours sur la Renault en deux jours (il a notamment roulé ce matin), et il a été scotché par la vitesse de passage en courbe.

« L’aéro que nous avons maintenant nous transporte dans une catégorie différente de l’an dernier. A basse vitesse, pour être honnête, le ressenti est assez différent dans la voiture avec les pneus plus larges et les voitures plus larges, mais la performance n’est pas si différente. Mais à haute vitesse, c’est un progrès majeur. »

« Nous avons fait quelques bons progrès en termes de réglages. Renault a obtenu de bons gains avec le moteur pendant l’hiver. Malheureusement, je n’ai fait que deux jours et demi de tests jusqu’à présent, avec une autre demi-journée en prévision, avec les pneus pluie. Mais 51 tours [effectués ce mardi], c’est OK. Hier, ma journée a été un peu compromise, mais chaque fois que nous sommes dans la voiture, nous apprenons quelque chose, et nous montrons aussi un peu de performance. »

Confirmant des propos tenus hier, Jolyon Palmer a répété que les pneus Pirelli de cette année étaient certes plus endurants, mais aussi plus difficiles à mettre en température.

« La dégradation est très faible. De toute évidence, le pneu est complètement différent. Pirelli voulait avoir un pneu très peu sensible à la dégradation thermale, et ils l’ont obtenu, parce que vous pouvez continuer à pousser, et le pneu continue de tenir. Je pousse dur, et je vais même parfois plus vite durant le relais, puisque la quantité de carburant diminue. Mais j’ai seulement roulé sur les médiums et sur les tendres. »

« J’essayais simplement de ne pas laisser les pneus refroidir. C’est comme si Pirelli avait développé des pneus deux fois plus durs, parce que la mise en température est vraiment difficile, et ensuite, il n’y a pas de dégradation. »

Demain, Jolyon Palmer prendra part aux tests pour les pneus pluie. Comme le temps barcelonais est clément, la piste sera artificiellement arrosée. Le pilote Renault considère-t-il ces quelques heures comme du temps gâché ?

« Je pense que ce ne sera pas une journée facile parce qu’il va faire vraiment froid le matin, et je ne suis pas sûr que nous aurons de telles conditions cette année, avec des températures de piste de 10 degrés. Donc les pneus vont fonctionner d’une manière différente au Brésil, où il faisait un peu plus chaud. Et comment vont-ils faire pour garder la piste constante alors que le temps est très ensoleillé ? Mais c’est une occasion pour Pirelli d’en apprendre plus, d’obtenir des données et un retour d’expérience. Le Brésil s’est très mal passé pour eux. Nous espérons que la situation sera meilleure cette année. »

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