Palmer a l’impression d’avoir franchi une étape
"Au même niveau" que quand il gagnait en GP2
Malgré un début de carrière difficile en Formule 1 pour Jolyon Palmer au volant d’une Renault RS16 poussive, le champion du monde GP2 2014 ne désespère pas. Et alors qu’il se bat pour conserver son volant l’an prochain, le Britannique de 25 ans se sent ainsi en meilleure forme que jamais.
« J’ai l’impression d’avoir franchi une étape après Monaco, a-t-il déclaré à Autosport. J’avais bien commencé à Melbourne mais les courses suivantes se sont révélées plus difficiles pour moi, avec un week-end pénible à Monaco. Mais ensuite, j’ai été à peu près au niveau côté rythme, et je m’améliore de course en course depuis. Je deviens plus constant et j’ai l’impression de piloter au même niveau que quand je gagnais en GP2, sauf que je suis maintenant en F1. »
Pressé de s’expliquer, Palmer a répondu : « je comprends un peu mieux la voiture et comment en tirer le meilleur. Après Monaco, j’avais aussi besoin de repartir de zéro mentalement. Et j’ai ainsi pu m’améliorer continuellement, au point d’avoir l’impression de vraiment bien piloter, sans commettre d’erreur. »
Mais le pilotage du Britannique reste encore perfectible, comme peuvent en attester sa boulette en Hongrie ou le contact avec Felipe Massa lors du Grand Prix de Hockenheim.
« C’est frustrant, d’autant plus quand je compare à comment je pilotais en GP2 l’année de mon sacre. Les premières courses, je commettais trop d’erreurs, parfois vraiment grossières. Cette année en Hongrie, je suis parti en tête à queue alors que j’étais 10e, et c’est extrêmement dommage. Une seule erreur de tout le Grand Prix, alors que j’avais l’impression de tirer le maximum de la voiture. »
« En F1, c’est plus compliqué avec toutes les séances d’essais pendant le week-end : la voiture et la piste ne cessent d’évoluer, les autres équipes améliorent leurs chronos et il faut faire de même. Mais j’ai l’impression d’avoir beaucoup appris cette année et de vraiment bien piloter. »