Palmer a de très bons souvenir de Singapour mais...
... cela pourrait être son dernier Grand Prix
Singapour lance le sprint asiatique du calendrier et Jolyon Palmer n’a qu’une chose en tête : les points.
Cependant, le Britannique pourrait bien disputer son dernier Grand Prix pour Renault F1 si Carlos Sainz venait à le remplacer dès la Malaisie comme le rapportent plusieurs sources ce week-end.
Qu’appréciez-vous à Singapour ?
J’aime Singapour, c’est un événement tout à fait unique sous les projecteurs. Je m’y suis imposé en GP2 Series et c’était l’une de mes plus belles victoires. En fait, j’y ai couru deux ans de suite et cela s’était bien passé à chaque fois. J’espère y créer de meilleurs souvenirs encore. Piloter la nuit est vraiment particulier. On distingue très bien le circuit grâce aux lumières, mais la vision est canalisée avec cet arrière-plan plongé dans l’obscurité.
Quels sont les défis de ce tracé ?
Le dernier secteur, étroit et sinueux, en est un avec son passage sous la tribune. Le pont est également peu large, donc il faut rester vigilant. C’est difficile de réussir à enchaîner le tour parfait ! Bien négocier le pont et le tronçon intermédiaire est tout aussi complexe. On peut facilement y bloquer une roue comme nous freinons tout en entamant le virage.
À quel point diffère-t-il d’autres Grands Prix ?
La piste évolue énormément à mesure qu’elle se gomme. Les conditions climatiques sont assez différentes entre les EL1 et les EL2, puis entre les EL3 et les qualifications. Nous avons beaucoup de travail pour maitriser l’équilibre de la voiture, car il fait généralement plus frais au fil de la nuit. C’est loin d’être la routine !
Avez-vous le temps de visiter la ville ?
C’est une semaine étrange. Nous nous levons plus tard que d’habitude et nous effectuons la majorité du travail en soirée. Cela ne nous laisse pas trop de temps pour nous aventurer. Néanmoins, c’est formidable d’être en plein centre-ville à Singapour. Tout autour de nous, nous avons tout ce que l’on pourrait souhaiter. Il ne faut pas aller loin pour trouver un bon restaurant. C’est toujours génial de pouvoir goûter à la culture locale.
Quel est le bilan de l’Italie ?
C’était un week-end difficile, mais nous savions que ce le serait tant ce circuit ne faisait pas vraiment faveur aux qualités de la voiture. Nous n’avons pas exploité au mieux les qualifications. Je n’ai pas réalisé mon meilleur départ et j’ai perdu des places. Je me sentais bien au volant, j’ai effectué quelques dépassements, nous étions bien placés avec une stratégie décalée, mais nous avons rencontré un problème et nous avons dû abandonner. Désormais, cet abandon est passé et nous nous préparons pour Singapour !