Ocon ne s’estime pas responsable de l’accrochage avec Verstappen
Wolff n’est pas d’accord avec son protégé
Esteban Ocon a accroché Max Verstappen en course mais assurait avoir fait ce qu’il fallait après la course, malgré le fait qu’il ait tenté de dépasser le leader qui lui avait pris un tour. Le Français s’estime dans son droit et le clame haut et fort.
"Clairement, j’avais plus de vitesse en sortant des stands, j’étais coincé deux tours derrière lui" raconte Ocon. "J’étais coincé, je me suis dit que j’allais le doubler pour reprendre mon tour et voilà."
Il se justifie en disant qu’il a dépassé d’autres pilotes de la même manière, omettant toutefois que ces autres pilotes n’avaient pas un tour d’avance : "J’ai fait le même dépassement sur [Fernando] Alonso, sur plein d’autres pilotes. Max ne m’a pas laissé la place."
Les deux hommes se sont un peu accrochés après la course, Verstappen étant très énervé contre Ocon, qui n’a pas apprécié : "Ce qui me déplaît vraiment, c’est son comportement après la course, il est venu me voir à la pesée, donc me pousser violemment et avoir un comportement de dingue ce n’est pas correct et ce n’est pas sportif."
Interrogé au micro de Canal+ sur la pertinence d’un dépassement par l’extérieur sur le leader de la course, le pilote Racing Point Force India n’en démord pas : "La règle c’est que si l’on va plus vite que l’autre, qu’il soit leader ou pas, on a le droit de le doubler et de reprendre son tour."
"Mon équipe m’a dit que j’étais a côté de lui et que je ne pouvais pas disparaître. C’était comme ça, j’allais finir 11e et donc il fallait tenter quelque chose et gagner du temps, mais ce n’est pas passé, c’est comme ça."
Directeur de Mercedes, Toto Wolff ne soutient pas Ocon et estime que c’était bien la faute de son protégé : "Je crois que si Esteban pouvait remonter le temps, il préférerait ne pas être dans la même situation, c’est un incident qui n’est pas correct, je pense qu’il ne voulait pas ça."
"Je comprends que les émotions soient fortes chez Red Bull actuellement, juste après la course, si ça nous était arrivé, on serait fâchés aussi, mais aujourd’hui on s’en fout" conclut Wolff en riant, fier que Mercedes ait remporté le titre constructeurs.