Numéros permanents en F1 : tous les choix des pilotes expliqués
On fait le point
Depuis trois années maintenant, tous les pilotes de F1 sont tenus de choisir un numéro permanent. Il est temps de faire un petit tour d’horizon des numéros attribués et de leur signification parfois anecdotique, parfois éclairante…
1 – Numéro traditionnellement réservé au champion du monde, qui fut choisi par Sebastian Vettel en 2014. Lewis Hamilton a préféré conserver son numéro 44 fétiche en 2015… et Nico Rosberg, retraité, ne pourra pas le porter !
2 – Le numéro 2 n’a pas été utilisé ces dernières années – il a toujours été synonyme de premier perdant ou d’équipier du champion du monde en titre. Cependant, Stoffel Vandoorne l’arborera pour ses débuts en tant que titulaire officiel chez McLaren l’an prochain. Il l’avait déjà porté en F4 Eurocup 1,6 et avait alors remporté le championnat.
3 – Le troisième homme de 2014 et 2016 est aussi le numéro 3 : Daniel Ricciardo. Il l’utilisait déjà en karting. Le numéro 3 était aussi celui de la légende du NASCAR Dale Earnhardt, que l’Australien admirait petit.
4 – Max Chilton l’avait utilisé en 2014. Il en profita pour se renommer « M4X » sur les réseaux sociaux. Ce numéro n’était plus employé depuis deux ans, il est désormais libre.
5 – Sebastian Vettel a repris ce numéro en 2015. C’était aussi son numéro vainqueur en karting et en 2010, lors de son premier titre avec Red Bull.
6 – L’ancien numéro de Nico Rosberg, et donc le dernier numéro à avoir gagné un championnat du monde. 6 est le chiffre porte-bonheur de sa femme Vivian, et c’était aussi le numéro de son père Keke en 1982 lors de son titre.
7 – Kimi Raikkonen a choisi ce numéro. Mais fidèle à lui-même, le Finlandais affirme l’avoir fait sans raison particulière.
8 – Romain Grosjean a rencontré sa femme, Marion Jolies, en 2008 ; elle est née un 8 décembre ; son fils Sacha est la « huitième merveille du monde ». Voici donc le numéro du Français.
9 – Marcus Ericsson est l’avant-centre du paddock.
10 – L’ancien numéro de Kamui Kobayashi est désormais libre, puisque le Japonais a quitté la discipline depuis deux ans.
11 – Sergio Perez a lui aussi choisi un ancien numéro qu’il avait en karting.
12 – L’ancien numéro de Ayrton Senna a été logiquement choisi par un compatriote : Felipe Nasr.
13 – Un numéro forcément particulier, qu’un pilote moins malchanceux que maladroit avait auparavant choisi : Pastor Maldonado. Cependant, au Venezuela, le nombre n’a pas la même signification et est porté par des joueurs célèbres de baseball.
14 – Fernando Alonso avait gagné une course prestigieuse de karting à l’âge de 14 ans, le 14 juillet 1996.
17 – Jules Bianchi avait choisi le 17, mais il aurait préféré prendre le 7, le 27 et le 77, qui étaient déjà tous sélectionnés cependant. La FIA a décidé de retirer ce numéro définitivement.
18 – Lance Stroll est majeur (il vient d’avoir 18 ans) et sera le plus jeune pilote du plateau l’an prochain. Le 18 était aussi le numéro que portait Maldonado lors de sa victoire en Espagne en 2012. De bons souvenirs pour Williams.
19 – Felipe Massa, le prédécesseur de Stroll chez Williams, utilisait le 19 lors de ses années junior. Ce nombre sera de nouveau disponible… en 2019.
20 – Kevin Magnussen a adopté ce nombre à son arrivée chez McLaren en 2014. Il venait d’avoir 20 ans et avait gagné son titre en FR3.5.
21 – Estéban Gutierrez a tout simplement choisi son chiffre porte-bonheur.
22 – Jenson Button fut champion du monde en 2009 avec le numéro 22 arboré sur sa Brawn GP – qui pour sa première saison en F1, devait porter les derniers numéros attribués par la FIA.
25 – Jean-Eric Vergne a porté ce numéro deux ans. Le Français est né un 25 avril.
26 – Daniil Kvyat a lui aussi choisi un ancien numéro de karting. Mais il est aussi né un 26 avril.
27 – Souvent associé à l’équipe Ferrari. Nico Hulkenberg a choisi ce nombre en additionnant son jour et son mois de naissance (19 août).
28 – Will Stevens a disputé quelques courses en F1 pour Caterham et Marussia et a choisi ce numéro sans raison particulière.
30 – Ce numéro est souvent attribué à des pilotes d’essai et de réserve. Jolyon Palmer l’a ainsi choisi en 2015 quand il courait pour Lotus, et a décidé de le garder en tant que titulaire chez Renault.
31 – Esteban Ocon a lui aussi choisi un ancien numéro de karting – celui qu’il avait lorsqu’il a remporté son premier titre national.
33 – Max Verstappen, plus jeune, jouait avec une voiture de course qui portait le numéro 33. Dites 33 !
44 – Le numéro fétiche de Lewis Hamilton – qui remonte aussi aux années karting. A noter que l’Anglais a refusé le numéro 1 pour garder le numéro 44. Le pilote Mercedes a même ce nombre tatoué derrière son oreille droite.
45 – André Lotterer avait choisi ce numéro pour le seul Grand Prix de sa carrière, en Belgique, en 2014 avec Caterham. Une course conclue au bout de deux tours.
46 – Le numéro de Valentino Rossi, certes. Mais ce fut Will Stevens qui l’utilisa aussi en F1 en 2014 à Abu Dhabi.
47 – Stoffel Vandoorne avait arboré ce numéro à Bahreïn cette année, pour remplacer Fernando Alonso, blessé après son accident australien.
53 – Alexander Rossi, futur vainqueur des 500 Miles, a eu une brève carrière en F1 en 2015 (6 courses disputées). Son premier choix était cependant le numéro 16, mais il était réservé aux pilotes de réserve Red Bull.
55 – « Carlo5 5ainz » fut l’astuce marketing de Carlos Sainz en 2015.
77 – Valtteri Bottas a aussi choisi pour des raisons marketing ce numéro. Appelez-le « Val77eri BO77as ».
88 – La série des explications marketing continue avec Rio Haryanto.
94 – Pascal Wehrlein est né en 1994. Il portait aussi ce numéro lors de son titre en DTM.
98 – Roberto Mehri porta ce numéro avec Marussia en 2015. Il avait remporté le championnat britannique de Formule 3 en 2014 avec le 98.
99 – Le nombre le plus élevé possible a été choisi par Adrian Sutil. Pour le pilote allemand, seul « le maximum » était possible pour lui. Le 99 est désormais libre.