Nico Rosberg raconte comment il a attrapé le virus de la F1
Il a baigné dedans tout petit
Nico Rosberg a des souvenirs de la Formule 1 qui remontent à sa petite enfance, avant même qu’il ne pilote un karting. L’image la plus ancienne que son esprit ait enregistré se passe à Monaco, à la fin des années 80.
"Mon premier souvenir d’Ayrton Senna est son casque jaune, alors qu’il pilotait sa McLaren dans le tunnel de Monaco" se souvient Rosberg. "J’avais trois ans, nous étions sur le bateau d’un ami près de la chicane et à huit heures du matin, j’ai entendu le hurlement du V10, donc je suis sorti. Le son était incroyable".
A cette époque, son père était déjà champion du monde de Formule 1. Les deux hommes sont devenus, en 2016, le deuxième duo père-fils à remporter un titre mondial chacun.
"Mon père était pilote de course lui aussi, mais ma personnalité est plus proche de celle de ma mère. Mon style de pilotage trahit cela car mon père était un gars complètement fou dans une voiture, toujours plus loin que les limites, là où je suis plus contrôlé et délicat".
Dans tous les cas, le virus de la course lui a été transmis très vite, même si la vitesse pure n’est pas l’aspect qu’il préférait lorsqu’il courait : "Le frisson du pilotage n’est pas tellement dû à la vitesse, mais plutôt à ce sentiment de piloter à la limite".
"La première fois dans une telle voiture, on se dit que la vitesse est hallucinante. Puis après cinq tours, ça devient normal. La difficulté est alors de piloter toujours plus près de la perfection et de tirer de la perfection de la voiture. C’est génial de savoir que l’on a pris un virage plus vite que tout le monde".