Newey est ennuyé par McLaren
Notamment à cause des histoires d’ailerons avant
Principale adversaire de Red Bull en ce début de saison, l’équipe McLaren commence à ennuyer Adrian Newey.
Le Britannique est, notamment, fatigué des suspicions permanentes émanant de son ancien team à l’encontre de l’aileron avant des Red Bull. Les plaintes ont commencé la saison dernière, avec la RB6, et se poursuivent cette année avec la RB7.
« Sincèrement, c’est un peu fatigant. Nous sortons d’une saison au cours de laquelle certaines personnes se plaignaient de notre aileron avant. Les tests ont été renforcés par la FIA, il est examiné en détails… je veux dire, franchement, je pense que c’est la tentative d’une équipe en particulier de faire changer la réglementation parce que celle-ci est très claire en termes de ce que vous pouvez ou ne pouvez pas faire avec l’aileron avant », a-t-il déclaré dans une interview réalisée par le Red Bulletin.
Il n’a pas manqué de rappeler, une fois de plus, que l’impression visuelle laissée par l’aileron avant de la RB7 n’était qu’une question de physique et que McLaren ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même si elle n’obtenait pas le même résultat.
« Nous avons choisi de faire rouler la voiture avec pas mal d’angle, avec un train arrière haut et un train avant bas. D’autres, comme McLaren par exemple, ont choisi la solutions inverse », a-t-il expliqué. « A partir du moment où vous avez un train arrière bas, l’aileron avant est forcément haut. »
Newey est aussi un peu ennuyé de voir que McLaren a rendue sa monoplace compétitive grâce à un système d’échappements copié sur celui de Red Bull, après avoir abandonné le système plus compliqué qui lui a posé des problèmes au cours des essais hivernaux.
« C’est pénible et flatteur en même temps », a-t-il reconnu. « Ils ont clairement fait un grand pas en avant avec et il semble particulièrement bien fonctionner pour eux. C’est la nature de la Formule Un. Nous devons continuer à développer et à essayer de trouver de nouvelles idées pour garder l’avantage. »
A propos d’échappements, Newey a confié ne pas avoir souhaité évaluer la solution d’échappements placés à l’avant choisie par Renault.
« Nous avons entendu des rumeurs, pendant l’hiver, selon lesquelles Renault étudiait le système d’échappements avec lequel ils roulent finalement, mais nous n’avons pas consacré de temps à l’étudier nous-mêmes », a-t-il indiqué. « Nous avons choisi de nous concentrer sur la route que nous avions choisie. Et, oui, c’est le truc avec la Formule Un : très souvent, différents chemins peuvent être empruntés et il est très difficile de savoir lequel va être le plus productif. Qui sait ? Peut-être que Renault va continuer à développer son système et trouver plus de potentiel que nous n’en trouverons avec le nôtre. C’est difficile à savoir, et il est impossible d’explorer toutes les solutions. »