Nasr veut des pneus pour attaquer ’tout le temps’
"Je suis en faveur d’un grip amélioré, de pneus plus larges"
Felipe Nasr a reconnu avoir beaucoup apprécié la course en Russie pour une raison très simple : même les pneus plus tendres sélectionnés cette année ne se dégradaient pas trop. Les pilotes ont donc pu attaquer du début à la fin de leurs relais.
"La Russie était différente des autres pistes, la bataille en piste était intense tout le temps. Vous pouviez attaquer du premier au dernier tour, il n’y avait pas besoin d’économiser les pneus. Ce sont d’autres paramètres qui ont donc pris le dessus comme les freins ou les moteurs. Mais les pilotes pouvaient être à la limite, et j’ai beaucoup apprécié," explique le Brésilien.
Pour Nasr, cela doit être un guide pour Pirelli et ses futures gommes.
"Je suis en faveur d’un grip amélioré, de pneus plus larges qui permettant d’avoir plus de performance. Mais je souhaite aussi avoir plus de vitesse, plus longtemps, pendant une course. Il faut que nous puissions pousser les voitures aux limites. Il est certain que la dégradation programmée des pneus oblige le pilote à être plus intelligent dans sa gestion de la course mais je préfère l’attaque et je pense que de nombreux pilotes pensent aussi comme moi."
Pour le pilote Sauber, le week-end russe a été comme un renouveau, mais son point faible, le freinage, demeure.
"Le travail avec mon nouvel ingénieur de course a été fantastique. Je n’ai jamais eu une voiture aussi bien équilibrée de toute la saison. Il reste toutefois quelques points faibles sur la C34 mais il n’y pouvait pas grand chose. Je suis toujours pas à 100% en confiance avec le freinage."
"A Sotchi j’ai utilise les freins de Carbone Industrie parce que nous savons que ces freins correspondent mieux à ce type de circuit. Je préfère le feeling des Brembo mais ils ont besoin de plus de refroidissement. A Sotchi nous savions que nous ne pouvions pas assez les refroidir alors nous ne les avons pas utilisés."