Monza se prépare à perdre le Grand Prix d’Italie
Si une baisse importante des frais n’est pas conclue
Le président du circuit de Monza, Angelo Sticchi Damiani, est revenu de nouveau sur les difficultés rencontrées par le circuit de Monza pour organiser le Grand Prix d’Italie, qui sont essentiellement dues à la facture énorme que représentent les droits d’entrée en championnat du monde de Formule 1.
"Le prix que l’on paie à Liberty Media chaque année en moyenne est très élevé" déclare Sticchi Damiani. "C’est vraiment difficile à imaginer que dans notre cas, à Monza, le Grand Prix nous ait coûté 24 millions de dollars (plus de 20 millions d’euros) en 2018, ce qui est énorme."
Il explique que Liberty Media continue trop de demander des sommes proches de celles demandées dans le passé par Bernie Ecclestone : "Aujourd’hui, ce n’est pas possible d’avoir ce raisonnement, et le problème ne concerne pas seulement nous, mais tous les Grands Prix. Les demandes de Liberty Media sont trop proches de ce qui était en vigueur avant et malheureusement en hausse, ce qui n’est pas possible."
"L’Automobile Club d’Italie fera sa part, car nous sommes parfaitement conscients de l’importance du rôle que cela joue. Mais nous devons avoir une chance de durabilité économique. Il faut convaincre Liberty Media que nous offrons une valeur irremplaçable et que nous voulons que ce soit reconnu."
Sticchi Damiani est clair, la possibilité d’un échec dans les négociations est une réalité et il faut s’y préparer. Il salue toutefois le contexte plus propice aux discussions avec Liberty : "Il y a une négociation en cours, effectuée dans un moment de plus grande sérénité que lorsque nous avons signé l’accord avec Bernie Ecclestone."
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