Montréal, l’une des courses les plus excitantes selon Alguersuari
Faible adhérence et usure des pneus promettent du spectacle
Le Grand Prix du Canada accueille ce week-end la septième manche du championnat 2012 ce week-end, sur le circuit Gilles Villeneuve. Un circuit bien connu du monde de la Formule 1 puisqu’il a accueilli sa première course en 1978. L’ambiance qui y règne est toujours agréable, comme le raconte Jaime Alguersuari dans sa colonne pour la BBC.
« Montréal est l’une des courses les plus excitantes du calendrier parce que les Canadiens sont de gros fans de Formule 1 depuis les vieux jours de ce sport », déclare l’Espagnol, classé dans les points l’an dernier.
« C’était une bonne course pour moi en 2011. L’an dernier je suis parti de la pitlane, mais j’ai terminé en huitième position – ce fut une course folle qui s’était bien passée pour nous. »
Le circuit Gilles Villeneuve est un circuit relativement technique qui demande peu d’appuis. Mais celui-ci est bien connu pour dégrader les pneumatiques. Pour Alguersuari, chaque pilote devrait s’arrêter deux ou trois fois.
« C’est une piste qui est vraiment très technique – l’aérodynamique ne compte pas vraiment au Canada. C’est une piste qui demande peu d’appuis avec de longues lignes droites. Et c’est un circuit qui demande beaucoup de grip mécanique, vous devez donc tirer le maximum de vos suspensions et du set-up », explique l’ancien pilote Toro Rosso.
« Aussi vous devez être très doux avec les vibreurs, obtenir la meilleure traction en sortie de virage lent. Les changements de direction sont également cruciaux et vous devez être très précis en sortie de virage avec les murs. Comme à Monaco, vous devez être très précis où vous mettez les roues. Je suis sûr que ce sera un week-end excitant. Je pense qu’il y aura entre deux et trois arrêts aux stands – pas seulement un arrêt, mais nous allons voir comment les températures évoluent dans le week-end. »
« Le Canada est toujours une piste difficile pour les pneus, mais l’usure n’est liée à la chaleur. C’est un circuit lisse, disons comme un parking. La surface de la piste n’est pas abrasive – ce qui peut être un problème pour faire chauffer les pneus, et nous allons voir de nombreuses glissades à cause des faibles appuis et du peu d’adhérence. »
Pour Jaime Alguersuari, trois équipes devraient se montrer à l’aise sur le tracé canadien : Mercedes, Lotus et Red Bull.
« Je pense que la Mercedes sera rapide, et les Lotus semblent fortes avec le fantastique grip mécanique qu’elles ont. Je ne pense pas que les deux Red Bull vont perdre trop après la décision de la FIA concernant le trou dans les châssis. Nous n’avons pas d’information sur ce qu’il apportait à la performance. Ça ne semble pas être quelque chose de crucial - pas autant que le DRS de la Mercedes. »
En 2011 la course fut perturbée par la pluie, obligeant même les commissaires à interrompre la course dans la vingt-cinquième boucle. Au final et alors qu’il avait mené une très grande partie de la course, Sebastian Vettel fut poussé à la faute dans le dernier tour et permit à Jenson Button de s’imposer.