Montoya explique les principaux défis auxquels sera confronté Alonso aux 500 Miles
Le trafic et la longueur de la course
Juan Pablo Montoya est l’un des rares pilotes encore en activité à pouvoir encore prétendre à l’obtention de la triple couronne. Vainqueur aux 500 Miles en 2015, vainqueur aussi au Grand Prix de Monaco lors de son passage en F1, le Colombien n’a hypothétiquement besoin que d’une victoire au Mans pour rejoindre Graham Hill au Panthéon du sport…
En attendant, Fernando Alonso, qui a déjà gagné à Monaco, se lance lui à la poursuite de la triple couronne. Il commencera à chercher la victoire aux 500 Miles, le mois prochain, avec McLaren-Andretti. Et croisera donc sur sa route le Colombien (Penske) – pour la première fois depuis le Grand Prix des Etats-Unis 2006.
Montoya ne s’attendait visiblement pas à retrouver Alonso aux 500 Miles. Mais il souhaite entière bonne chance à son futur rival.
« J’aurais pensé que nous nous serions retrouvés dans une course d’endurance, ou quelque chose comme ça, pour être honnête – pas aux 500 Miles d’Indianapolis. Je pense que c’est formidable. »
Pour un pilote de F1, quels sont les principaux défis que posent les 500 Miles d’Indianapolis ? Montoya est évidemment un des mieux placés pour conseiller Alonso.
« En F1, vous avez votre propre espace, et les gens le respectent vraiment… et ici… non. Les fans, les sponsors, tout le monde est ici et tout le monde veut une photo, et vous devez leur faire plaisir. C’est étrange et vous vous dites après avoir pris des photos, que vous avez ensuite 15 minutes pour aller dans votre voiture, et une fois que vous y êtes, vous vous dites que c’est un petit peu dur, par rapport à ce à quoi vous étiez habitué. »
« Le défi le plus important ? Tout d’abord, il n’a jamais concouru dans une course qui est aussi longue. Et puis vous avez le trafic. Alonso devra apprendre à comprendre le trafic. Je pense que s’il est assez patient durant la semaine, alors ce sera bon. C’est vraiment un bon pilote. Il a vraiment de bons coéquipiers. »
Pour l’ancien pilote Williams, l’environnement, la qualité d’une équipe, sont des facteurs-clefs dans un succès aux 500 Miles d’Indianapolis. En 2015, le Colombien avait lui-même pu s’appuyer sur l’expertise du team Penske.
« Avec un jour entier consacré aux essais, Alonso aura un peu une idée de ce dont il a besoin, et c’est une bonne chose. C’est bon d’avoir un jour sans aucune pression, où vous pouvez progresser et comprendre ce qu’il faut pour réussir. Je pense que ce sera OK pour lui. Il est avec une bonne équipe et McLaren-Andretti se débrouille toujours bien aussi. Ce sera intéressant. »
Juan Pablo Montoya se dit lui-même impatient de courir aux 500 Miles d’Indianapolis.
« Je sais que j’ai une bonne chance de gagner. Je le sens vraiment bien, ce devrait être amusant. »