Montoya : Une théorie du complot est absurde en F1
Un message d’actualité
La rumeur a beau avoir été démentie par Mercedes des centaines et des centaines de fois, elle continue de faire florès dans certains milieux. Lewis Hamilton, victime de nombreux problèmes de fiabilité en début de saison ou en Malaisie, aurait été volontairement défavorisé par l’écurie allemande au profit de Nico Rosberg.
Cette théorie du complot, comme toutes les autres en Formule 1, n’est d’aucune valeur pour Juan Pablo Montoya. Le Colombien rappelle que la fiabilité a toujours fait partie du jeu en F1. C’était ainsi le cas il y a 11 ans, en 2005, au grand déplaisir du pilote McLaren…
« J’ai eu beaucoup de problèmes en 2005, mais c’est la course. De nos jours, quand quelqu’un casse quelque chose, on dit : ‘Oh mon Dieu, c’est un complot !’. Ce que les gens ne comprennent pas, c’est tout ce qui entre en jeu dans ces voitures d’aujourd’hui. Avec les simulateurs, ils peuvent faire un meilleur travail, et les pièces vont moins casser, mais il y a toujours une chance que ça arrive » a-t-il rappelé.
Dissocier le sort de Lewis Hamilton de Mercedes est ainsi une fausse piste. « Je crois vraiment qu’aussi longtemps que le concept "nous gagnons ou nous perdons ensemble" est compris, tout va bien. Cela va ensemble. Un jour, ça va être la voiture, un autre jour, ça va être moi, et les deux doivent être traités de la même manière. »
Après avoir passé plusieurs saisons chez BMW Williams et McLaren, et remporté le Grand Prix de Monaco, le Colombien était reparti aux Etats-Unis et a notamment réussi à remporter les 500 Miles d’Indianapolis en 2015. Même si McLaren lui avait montré la porte en 2006, il ne regrette aucunement son expérience en F1.
« Quand je considère ma carrière en F1, je peux dire que j’ai couru pour McLaren et Williams, avec des moteurs Mercedes et BMW, et j’ai gagné des courses pour eux. Dans mon esprit, je n’allais pas avoir une opportunité pour être champion du monde. J’ai gagné toutes les courses que je voulais gagner. Je n’ai pas de regrets. »