Montezemolo président de la F1 ? Pas fair play pour Marchionne !
Mais Marchionne assure ne pas avoir bloqué son prédecesseur
Luca di Montezemolo a-t-il loupé le poste de président de la Formule 1 à cause d’un veto de son successeur chez Ferrari, Sergio Marchionne ? Le nouveau président de la marque de luxe italienne assure que non mais admet que cela n’aurait pas été fair play.
Ces derniers jours, nous vous rapportions en effet que Montezemolo avait obtenu un rôle de directeur non exécutif du conseil d’administration de la F1 alors qu’il semblait être en lice pour devenir président.
"En Formule 1, il n’y a qu’un seul ’vrai’ président et c’est Bernie Ecclestone. Concernant Montezemolo, il y a bien eu une proposition qui a été faite pour qu’il devienne le président mais nous ne nous y sommes pas opposés. Cependant s’il y avait une opposition de notre part, cela aurait été pour être fair play pour nos concurrents. Il a tout de même présidé Ferrari pendant 23 ans."
"C’est comme si je devenais soudainement le président du Groupe Volkswagen. Ferrari ne peut qu’être opposée à cette nomination mais nous n’avons pas eu à mettre notre veto," explique Marchionne.
L’Italien retourne dans le passé et explique qu’il aurait combattu l’arrivée de Jean Todt à la tête de la FIA.
"Je m’y serais opposé pour les mêmes raisons. Todt a dirigé la Scuderia pendant une quinzaine d’années. L’arrivée de Todt à la tête de la FIA n’a pas eu de conséquences mais cela ne veut pas dire que ce choix était le bon. Je m’y serais opposé par principe."
Entre Marchionne et Montezemolo, les relations n’étaient pas simples ces derniers mois. Marchionne estime que cela n’a joué en rien dans ses décisions.
"Luca a fait un excellent travail et je le respecte beaucoup. Mais le monde a changé, comme le monde aura encore changé quand il sera temps pour moi de laisser ma place."