Montezemolo : l’aérodynamique prend trop de place
C’est justement le point faible de la Ferrari 150
Le point faible de la Ferrari 150 est son efficacité aérodynamique par rapport à la McLaren MP4-26 et surtout face à la Red Bull RB7. On ne sera donc pas surpris d’apprendre que Luca di Montezemolo, président de Ferrari, se plaint aujourd’hui de la trop grande importance de l’aérodynamique en F1...
"Actuellement, 80% des performances d’une monoplace dépend de l’aérodynamique et c’est beaucoup trop," déclare Montezemolo dans la Gazzetta dello Sport. "Les souffleries fonctionnent en permanence, mais une monoplace de F1 c’est aussi sa mécanique et son moteur. La F1 d’aujourd’hui ne me convient pas vraiment."
"Ce qui est aussi absurde, c’est que la F1 est le seul sport professionnel au monde où les entraînements sont interdits. Les essais privés devraient être réintroduits, tout en tenant compte des coûts," ajoute-t-il.
Luca di Montezemolo revient aussi sur son grand rêve de voir une troisième Ferrari en course grâce à une monoplace confiée à une petite structure. "Pour le public, ce serait certainement plus positif que de voir des voitures à 4 ou 5 secondes au tour."