Montezemolo croit plus que jamais au titre

Chaque membre de la Scuderia devra viser la pole position

Par D. Thys

6 juin 2012 - 09:09

C’est bel et bien Fernando Alonso qui occupe la première place du championnat, mais est-il réellement en mesure de décrocher le titre mondial ? Cela ne fait pas le moindre doute pour Luca di Montezemolo, le président du groupe Ferrari.

« Je n’ai aucun doute sur le fait que ce soit possible, » confie Luca di Montezemolo à CNN. « Nous devons essayer de vaincre. Je suis fier que Ferrari ait été en mesure de gagner depuis 1997 à l’exception de quelques rares années. Ferrari a toujours gagné ou perdu avec un très petit écart. »

« Nous avons toujours été au sommet. La victoire est difficile dans ce sport, mais ce qui plus difficile encore c’est de rester constamment au top. J’étais très déçu par notre voiture au début de cette année, car elle ne répondait pas du tout à mes attentes, mais nous avons des personnes fantastiques dans l’équipe. Je les ai poussés et ils ont travaillé jour et nuit. J’ai une grande confiance en Stefano Domenicali (directeur de la Scuderia), car il représente un investissement pour le futur, » poursuit Montezemolo.

« Alonso est un pilote fantastique et je suis aussi ravi de la réaction de Felipe Massa à Monaco. Je compte sur lui pour qu’il prenne des points à nos principaux concurrents. Toutefois, il nous reste encore beaucoup à faire, car je ne suis pas encore totalement satisfait. Il y a quelques jours j’ai envoyé un message à tous les membres de l’équipe dans lequel j’explique que désormais tout dépend de nous. Tout le monde devra se donner à fond. Chacun dans sa discipline devra viser la pole position, » ajoute le patron italien.

« Je suis président de Ferrari depuis vingt ans, c’est une grande responsabilité, mais c’est fantastique. Nous sommes présents sur environ 60 marchés à travers le monde. Il y a quelques semaines, je me suis rendu à l’université de Standford et je me suis exprimé devant près de 700 jeunes. Je suis fier du fait qu’ils étaient là, pas pour m’écouter moi, mais pour écouter parler le président de Ferrari, » conclut Luca di Montezemolo.