Monaco, un vrai cauchemar logistique pour Steiner

Seul Grand Prix de F1 à compter pour l’obtention de la Triple Couronne, Monaco est certainement la course la plus particulière de la saison.

Pourtant, d’un point de vue purement utilitariste, Günther Steiner est d’avis qu’il ne faut pas surestimer l’importance de ce Grand Prix pour une écurie. Les points étaient doublés à Abu Dhabi en 2014, mais ce ne fut jamais le cas à Monaco !

« Pour moi, Monaco est une course comme toutes les autres » lance le directeur de Haas. « Nous sommes là pour performer et marquer des points. Cependant, c’est toujours une course spéciale en raison du strass et des paillettes. »

« La plus grande différence à Monaco, c’est qu’il faut marcher beaucoup, donc je dirais que logistiquement, c’est l’un des circuits les plus difficiles de l’année. Et durant la course c’est assez intense, parce que si vous faites même une petite erreur, vous pouvez être dans le mur. Dépasser est aussi difficile, donc il y a plus de pression le samedi durant les qualifications, parce que le dimanche, les positions sont figées, sauf si quelque chose de spécial arrive. Le samedi sera intense. »

Pour les mécaniciens de Haas comme pour toutes les autres écuries, le côté « strass et paillettes » passe à la trappe durant ce week-end.

« Ils travaillent si dur tout le week-end… Il y a toujours le risque aussi que la voiture aille dans le mur, et alors, la charge de travail augmente. Nos gars n’auront donc pas le temps de voir tout le glamour, mais parfois le vendredi après-midi – parce que nous ne roulons que le jeudi, le samedi et le dimanche – les gars peuvent prendre une demi-journée pour voir un peu la ville, mais, d’habitude, quand ils n’ont rien à faire, ils dorment, parce que le travail les fatigue. »

Finalement, le Grand Prix de Monaco sera presque le pire de l’année pour les mécaniciens. D’autant que d’un point de vue logistique, cette course est « la plus difficile de la saison » pour Günther Steiner, « puisqu’il n’y a pas de place. »

« Il faut tout faire avec deux fois moins de place, et les distances entre les choses sont 10 fois plus grandes qu’ailleurs. Vous marchez beaucoup, et vous faites aussi beaucoup de scooter. Tout prend plus de temps. Vous devez tout planifier parce que si vous avez besoin de quelque chose dans le camion, il faut d’abord aller dans le garage et descendre au paddock. C’est définitivement le circuit le plus difficile de l’année, du point de vue logistique. »