Michelin : Nous voulons une Formule 1 extrême
Où tout le monde peut y aller à 100%
C’est désormais officiel depuis hier, seuls Pirelli et Michelin sont candidats pour devenir manufacturier unique de la Formule 1 de 2017 à 2020, comme l’a révélé Paul Hembery en Autriche.
Et Hembery n’a pas caché que Pirelli a maintenu sa posture : "Nous sommes là pour faire ce que la F1 nous demandera de faire."
Ce n’est pas le cas de Michelin, qui veut revenir dans le sport avec l’intention de le secouer un peu et lui rendre son caractère "extrême".
"Pour le moment, les pilotes ne peuvent utiliser que 60 à 80% de leur potentiel à cause des pneus. Ils ont peur de les endommager. Ce n’est pas comme cela que nous voyons le traitement d’un pneu de F1. Nous voulons un sport extrême où tout le monde peut y aller à 100%," explique le directeur de la compétition, Pascal Couasnon.
"Nous voulons améliorer l’image d’un pneu de F1. Nous n’aimons pas l’image actuelle de pneus qui se dégradent sans permettre aux pilotes d’attaquer vraiment. Nous sommes déjà accusés de vouloir faire un pneu en béton mais ce n’est pas vrai. Au Mans nous avons prouvé pouvoir faire des pneus très durables mais toujours performants et qui permettent de faire le spectacle."
"Je veux insister sur le fait que nous avons tout intérêt à ce que la course pour les fans soit un bon spectacle et non une procession sans dépassements. Nous voulons des Grands Prix intéressants," ajoute Couasnon.
Couasnon réitère que Michelin a bien postuler avec l’intention de faire rouler des pneus de 18 pouces "pour être en phase avec les autres catégories du sport automobile et assurer un vrai transfert technologique de la piste à la route."