Mercedes toujours ralenti par ses problèmes de refroidissement
Pas de solution encore
Comme nous vous le rapportions samedi, Toto Wolff indiquait que Mercedes souffrait encore du même syndrome qu’à Montréal au niveau du refroidissement de ses ERS et donc, en conséquence, de ses freins.
L’Autrichien espérait une solution avant la course, hier dimanche, mais les ingénieurs n’ont rien pu faire sur place, en Autriche. Lewis Hamilton et Nico Rosberg n’ont donc pas pu exploiter leurs F1 W05 hybrides à leur plein potentiel pendant toute la durée de la course.
"Réussir ce doublé a été vraiment difficile. Nous avons connu des problèmes que nous ne pensions plus avoir, encore une fois du côté du refroidissement. Nous avons de nouveau souffert avec les freins, d’autant plus que les lignes droites ne sont pas assez longues pour bien les refroidir et que les températures de l’air ont été plus élevées que prévues," explique Toto Wolff.
"Tout cela nous a vraiment surpris alors que, de son côté, Williams a bien géré cette course. Je ne pense pas qu’ils aient connu les mêmes problèmes que nous. Au final, cette journée à été difficile malgré le résultat final."
Le Canada a servi de leçon aux pilotes comme aux ingénieurs, qui se sont tous conformés aux instructions nécessaires pour voir l’arrivée.
"C’est un peu la victoire dans la victoire, beaucoup d’ingénieurs moteur et châssis se sont occupés de surveiller les voitures. Après les problèmes de Montréal nous devions être sûrs de bien gérer les zones critiques de la bonne façon. Ce n’était pas facile de gérer les pilotes et leur rythme parce que nous aimons l’égalité de traitement et il fallait se porter en tête de la course. Le dernier relais a été moins stressant parce que nous avions passé les Williams."
Pour Niki Lauda, c’est la sonnette d’alarme.
"Je constate avec surprise que notre avance à Montréal est presque réduite à zéro. A cause de ces problèmes, nous perdons 2 à 3 dixièmes au tour. Et presque toute la course Williams avait la même performance que nous. Nous les avons battus uniquement grâce à la stratégie et à une meilleure usure de nos pneus. La sonnette d’alarme doit retentir chez nous."