Mercedes s’oppose à l’interdiction des centres de contrôle à l’usine
Les équipes en tireraient des revenus
Pour réduire les coûts en Formule 1, Liberty Media et Ross Brawn ont mis plusieurs idées sur la table.
Et l’une d’elles doit aussi permettre d’améliorer le spectacle : bannir les communications entre les équipes et leurs usines, qui disposent de véritables centres de contrôle pour surveiller tous les paramètres des voitures mais aussi les rivaux, les stratégies... Ces données sont ensuite à disposition pour épauler les stratégistes sur place.
Sur le papier, c’est une très bonne idée... mais sur le papier seulement : Mercedes s’y oppose déjà.
"C’est même une très mauvaise idée selon nous," indique Toto Wolff. "Parce que nous avons investi beaucoup d’argent dans ces centres virtuels."
"C’est aussi une manière pour nos partenaires et nos sponsors de vivre les courses avec nous. Il n’y a pas que nos ingénieurs à Brackley. Il y a aussi des sponsors donc, mais aussi des représentants de nos partenaires techniques, qui sont très intéressés par la technologie en F1."
"Et je sais que la plupart des équipes ont aussi réussi à vendre ce package au sein de leurs usines."
"Je ne nie pas que de disposer de ces centres donnent un avantage : il y a plus de cerveaux pour résoudre un problème ou trouver la meilleure solution en temps réel. Cela ôte de l’imprévisibilité. Mais c’est devenu un argument de vente. Pour nous et pour presque toutes les équipes."
Wolff conclut même en assurant que les équipes tirent des bénéfices financiers de ce dispositif, malgré le nombre de personnes mobilisées et la technologie utilisée.