Mercedes doit progresser avec les hypertendres d’ici Montréal, avertit Bottas
Un problème plus en course qu’en qualifications
En Q2 à Monaco, Mercedes a essayé dans un premier temps de se qualifier en ultratendres… comme si les hypertendres ne convenaient pas particulièrement aux Flèches d’Argent. En course, Lewis Hamilton s’est ensuite rapidement plaint de l’usure des hypertendres, au point de s’en débarrasser dès le 12e tour (au 17e tour pour Valtteri Bottas).
Du reste à Montréal, les pilotes Mercedes n’emporteront chacun que 5 trains de pneus roses, contre 8 pour la plupart des autres équipes comme Ferrari.
Valtteri Bottas a conscience du retard de Mercedes avec les hypertendres, et de la nécessité de progresser dans leur compréhension d’ici le Canada.
« C’est un pneu sympathique pour les qualifications mais en course, il est très difficile de les maintenir en vie et d’éviter une forte dégradation et du graining. Nous analyserons tout ce qu’il est possible d’analyser après ce week-end à Monaco, mais je pense que les autres équipes pouvaient mieux faire fonctionner les hypertendres que nous sur les longs relais. Et c’est une leçon que nous devons bien retenir pour Montréal, si nous ne pouvons pas nous qualifier avec un autre pneu en Q2. »
Les hypertendres ont été utilisés par toutes les écuries en Q3, et Mercedes est apparue impuissante face à Ferrari ou Red Bull sur un tour rapide. Cependant, il ne faut pas blâmer seulement les pneus pour cette relative contre-performance à Monaco, toujours selon Valtteri Bottas…
« Honnêtement, en course, les hypertendres étaient notre faiblesse. Autrement nous aurions pu réussir à bien les faire fonctionnement. Les ultratendres et les supertendres, nous pouvions les faire fonctionner comme attendu. »
« Les supertendres étaient une surprise pour nous en course. Le jeudi, leur comportement ne semblait pas vraiment spécial… Mais c’était définitivement les meilleurs pneus à chausser en course. »
« Les hypertendres… c’était surtout leur dégradation trop rapide qui nous posait problème. Mais si nous ne sommes pas battus pour la pole en qualifications, ce n’était pas à cause des hypertendres. C’était plus lié à la voiture, à son ADN. Elle n’est juste pas rapide sur ce circuit. »
Alors que Mercedes a eu de la peine à faire durer les hypertendres, Pierre Gasly a lui réussi à les faire tenir, avec un rythme solide, durant les 37 premiers tours du Grand Prix à Monaco !
« C’était impressionnant de voir ce long relais avec les hypertendres » avoue Valtteri Bottas. « Ils se sont mieux débrouillés que nous avec ces pneus. »
« Notre faiblesse à Monaco, c’était notre performance en longs relais avec les hypertendres, et notre manque général de rythme avec la voiture. »