Même l’avenir du GP à Hockenheim est en doute selon Ecclestone
L’Allemagne en froid avec la Formule 1
Bernie Ecclestone admettait récemment qu’il ne comptait pas vraiment sur le Nurburgring pour organiser à nouveau le Grand Prix d’Allemagne, en 2017, dans le cadre de l’alternance signée il y a presque 10 ans avec Hockenheim.
Mais le grand argentier de la Formule 1 admet que l’avenir de la course allemande est en doute au-delà de la saison 2018, dernière année du contrat liant Hockenheim à la FOM.
2016 et 2018 pourraient donc être les deux dernières éditions du Grand Prix d’Allemagne si les choses n’évoluent pas positivement.
"Moi je suis prêt, avec un stylo, à signer un contrat, avec les circuits allemands. J’avais espéré que les nouveaux dirigeants du Nurburgring soient en position de nous proposer quelque chose mais cela ne semble pas être le cas."
"Et avec Hockenheim, nous avons en place un accord qui leur est extrêmement favorable et que nous ne pourrons pas leur proposer à nouveau dans l’avenir. Ils devront accepter de payer ce que les autres pays en Europe paient."
Pour l’instant ce n’est pas le cas : Hockenheim tient à son contrat, qui permet à Ecclestone de se financer uniquement sur les recettes de la billetterie et limite donc considérablement les pertes.
Ecclestone évoque également les problèmes financiers d’Austin, avec peu de sympathie pour la situation actuelle du circuit.
"Ils savaient exactement ce que cela leur coûterait quand ils ont signé ce contrat avec nous. C’est comme pour n’importe quel business, si vous ne réfléchissez pas bien et que vous ne pouvez pas payer ce que vous achetez, vous finissez par avoir des problèmes."
Des rumeurs évoquent un autre projet de Grand Prix (de remplacement ?) en Californie.
"Non, ce projet n’est pas prêt," répond Ecclestone, sans en dire plus.