Même en Hongrie, Magnussen voit la Haas plutôt compétitive
Pourtant la Haas n’aime pas les virages lents
La VF-18 préfère traditionnellement les virages à haute vitesse. Sur le circuit étroit et sinueux de Budapest, Haas ne devrait-elle ainsi pas s’attendre à souffrir ?
« Nous verrons sur place » tempère pour le moment Kevin Magnussen. « Notre voiture devrait être compétitive. Elle l’est sur la plupart des circuits maintenant. Bien sûr, sur certaines pistes, nous allons être un peu moins compétitifs, mais nous devons juste tout maximiser. »
« C’est toujours un circuit plus lent par rapport aux autres circuits. Mais avec les voitures d’aujourd’hui qui ont plus d’appui, les vitesses sur cette piste sont définitivement plus élevées. »
« Dépasser ici est particulièrement difficile, donc j’espère que nous pourrons être solide en qualifications ici. »
Le Hungaroring est surnommé le « tourniquet hongrois » en raison de ses multiples changements de direction. Le cou de Kevin Magnussen s’apprête à souffrir…
« C’est un circuit assez physique » confirme le Danois. « Vous tournez tout le temps. Vous ne pouvez pas vraiment vous reposer en lignes droites, soit parce qu’il y a une petite courbe dans la ligne droite, soit parce que la ligne droite est juste courte. C’est un peu un circuit de karting. Vous n’avez pas beaucoup de temps pour vous détendre pendant les lignes droites. »
Les nombreuses zones de freinage, la température élevée et les multiples virages devraient mettre à rude épreuve les pneus. Comment Kevin Magnussen s’y prendra-t-il pour préserver ses Pirelli ?
« Vous essayez de garder la température des pneus arrière sous contrôle quand vous réaccélérez. Vous gérez les températures aussi bien que vous le pouvez. C’est l’essentiel. »
Sur un plan plus personnel, quels sont les souvenirs qui remontent à l’esprit de Kevin Magnussen lorsque l’on évoque le tracé hongrois ? Quelle serait sa portion préférée ?
« J’ai gagné des courses ici en World Series by Renault. »
« Ma partie préférée ? Je dirais les virages 8 à 11. Cette section est assez sympathique. Elle est à haute vitesse avec un changement de direction. C’est un circuit court, tortueux, délicat. »
Budapest évoque aussi les vacances d’été... Car près un début d’été éprouvant avec notamment trois courses d’affilée, ce Grand Prix marque la dernière épreuve avant la pause estivale.
« Ce sera vraiment bon pour les gars, surtout dans le garage, de pouvoir un peu se détendre » souffle Kevin Magnussen. « Ils travaillent très dur, parfois plus que nous les pilotes. Sérieusement, ce sera tout à fait appréciable pour eux et bien sûr nous profiterons nous aussi de cette coupure. Nous verrons des amis, nous serons de retour dans nos pays de naissance pour voir nos familles. »