Massa : c’est pas aussi grave qu’on le dit

La Scuderia n’est pas tombée dans un trou noir...

Par D. Thys

13 avril 2011 - 19:18
Massa : c'est pas aussi grave (...)

Après un Grand Prix d’Australie assez décevant, la Scuderia Ferrari a quelque peu redressé la tête dimanche passé en Malaisie, même si le résultat n’a toujours pas été à la hauteur des standards habituels du constructeur de Maranello. Felipe Massa fait ici le point sur ce début de saison.

"Nous avons disputé deux Grands Prix cette saison et nous avons eu à chaque fois le même vainqueur et les trois mêmes équipes sur le podium et Ferrari n’est pas l’une d’elles," commente Felipe Massa. "Lorsque vous ne gagnez pas, vous n’êtes évidemment pas heureux et vous espérez dès lors que cela change bien que notre situation n’est pas aussi mauvaise que certains veulent bien le dire."

"Il est vrai que nous n’avons pas été assez rapides lors de la séance qualificative des deux premières courses et à Melbourne, notre rythme de course n’avait pas été impressionnant. En Malaisie, notre voiture était en revanche plutôt compétitive en course. Cet hiver certains spéculaient sur le fait que les qualifications allaient être moins importantes cette année à cause des dépassements facilités par les nouvelles règles, mais jusqu’à présent, nous avons surtout vu que si vous ne prenez pas le départ depuis les premières places de la grille, votre vie se complique, même si vous avez un bon rythme," poursuit le pilote brésilien.

En Malaisie, Felipe Massa a remarqué qu’il ne fallait rien lâcher, surtout en fin de course. "Il y a de nombreux changements de position en fin de course, car certains pilotes essayent de terminer la course sans faire un dernier arrêt pour changer les pneus, et ce, malgré la très forte dégradation. Ce fut clairement le cas en Malaisie avec de nombreux dépassements en fin de course. C’est pour cette raison que la stratégie de course est encore plus importante aujourd’hui. Ce n’est pas seulement aux ingénieurs de choisir les bons moments pour changer les pneus, car le pilote doit lui aussi penser à la meilleure façon de gérer leur usure."

"J’ai déjà terminé deux fois sur le podium en Chine grâce à une deuxième et une troisième place, mais l’année dernière j’avais terminé cette course en neuvième position, sous la pluie. Par le passé, même avec la longue ligne droite, les dépassements étaient difficiles, mais avec l’ailette arrière mobile, cela devrait être plus facile. Nous aurons quelques nouveautés pour la course de Shanghai que nous testerons le vendredi. C’est en Turquie, dans un mois, que nous pouvons espérer avoir de plus grosses évolutions sur la voiture," conclut Massa.

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