Marko : Red Bull saura ce week-end pour son moteur
En attendant, rien n’est réglé
Helmut Marko, le consultant au sport automobile de Red Bull, espère en savoir plus ce dimanche sur la motorisation de l’équipe autrichienne l’année prochaine, suite aux discussions en cours entre Renault, Bernie Ecclestone et CVC.
Les modalités de la collaboration de Renault avec Red Bull seront alors connues.
"Pour l’instant, il n’y a encore rien de réglé," déclare Marko à Abu Dhabi. "C’est la vérité et une voiture sans moteur, c’est ce que nous avons pour le moment. Une décision est attendue ce week-end. Dans notre situation, nous sommes des passagers. Nous ne pouvons pas influencer les discussions en cours (entre Renault et la FOM). Avec notre investissement financier actuel, c’est une vraie source de non satisfaction pour nous."
Comment raccrocher les wagons avec Renault après tant de critiques ?
"Rien n’est réglé, encore une fois. Nous en parlerons quand les choses seront clarifiées. Nous aurons probablement des réponses ce dimanche."
Dennis a révélé qu’il avait bien mis son véto pour une motorisation Honda, mais que cette décision était soutenue par Honda...
"Nous avons discuté avec les gens de Honda," reconnait Marko. "Ils voulaient bien nous fournir des moteurs mais Ron Dennis a utilisé son véto."
Honda n’est pourtant pas aussi compétitif que Renault...
"Oui, mais Honda s’investit beaucoup sur le plan financer et se structure. Et de ce que je vois, ils apprennent de leurs erreurs. Je peux imaginer voir autre chose de la part de Honda l’an prochain."
Mercedes a refusé de fournir Red Bull. Comprend-il le raisonnement de la marque à l’étoile ?
"Oui, je peux le comprendre mais quand c’est l’intérêt de l’ensemble du sport qui est en jeu, il faut commencer à penser autrement. Il doit y avoir des moteurs disponibles pour tout le monde et ce n’est pas le cas. C’est pourquoi le moteur indépendant est important."
"Le concept n’est pas encore mort et enterré, il faut attendre de voir la proposition des constructeurs le 15 janvier pour le moteur de 2018. Nous nous sommes réunis hier et il semble que nous allons avoir un autre type de moteur, disponible pour tout le monde, qui a 1000 chevaux ou plus, moins cher, avec moins d’électronique et qui sera davantage contrôlé par le pilote plutôt que par le muret des stands."
"La FIA a réagi, un peu tard, mais au moins elle a réagi," conclut Marko.