Mark Webber frustré par son Grand Prix de Belgique
Il n’a pas eu une course tranquille
Mark Webber s’est déclaré frustré de n’avoir pu montrer son vrai rythme lors de la course de Spa-Francorchamps. Le pilote Red Bull partait troisième mais a encore raté son départ, laissant son équipier derrière qui il partait dominer la course. Lui a dû se battre pendant 44 tours pour accrocher une modeste cinquième place.
« Les deux départs que nous avons fait dans le tour de formation et dans le tour de mise en grille n’étaient pas bon » explique l’Australien, « nous avons donc réfléchi à comment améliorer le fonctionnement de l’embrayage entre ce moment-là et le départ de la course. C’était difficile de voir quand ça allait se produire ».
« Et quand vous êtes en mauvaise position à essayer de dépasser vos concurrents, vous usez bien plus les pneus. Ensuite vous regardez les rapports de la boîte de vitesses. La dernière vitesse est bonne sans personne devant mais avec le DRS, c’est difficile de savoir si les rapports sont bien étagés. On sait qu’il est préférable d’avoir la piste libre dans ces moments-là ».
Alors qu’il remontait à grande vitesse sur la Mercedes de Nico Rosberg, Webber s’est heurté à un mur et n’a pu passer l’Allemand : « J’aurais pu passer l’après-midi derrière lui, il était très bon dans le premier secteur et nous n’avions pas la vitesse de pointe pour le dépasser » reconnaît Webber.
Red Bull a tenté une variation de stratégie sur la monoplace de l’Australien et a décidé de faire son deuxième relais en pneus durs là où beaucoup de pilotes les gardaient pour la fin. Il a toutefois admis que c’était un coup de poker pour se défaire de la Mercedes, en vain.
« Nous devions essayer quelque chose. Deux arrêts avec les durs au milieu était le pari à faire pour avoir les Mercedes. Quand vous êtes coincés vous devez tenter quelque chose de différent. A la fin, la position était notre talon d’Achille. Le rythme n’était pas un souci, nous n’avons pas eu à aller à la limite… » conclut un Webber amer.