Mark Webber évoque sa retraite
Tous les sportifs doivent y penser un jour
Mark Webber arrive en fin de carrière et il doit évidemment penser au bon moment pour raccrocher son casque. L’Australien y pense, bien sûr, mais il affirme toutefois que le moment n’est pas encore arrivé pour lui.
“Il faut trouver le bon moment,” explique Mark Webber. “J’ai parlé de ce sujet à plusieurs grands sportifs et sportives et je sais que c’est une décision très difficile à prendre. C’est difficile, car on peut voir ça comme un abandon, une démission. C’est bien sûr contraire à notre nature et à ce qui nous a poussé à être là où nous sommes. Ce n’est pas facile pour un pilote, mais je n’en suis pas encore là.”
Mark Webber a pris le départ de son 200e Grand Prix la semaine passée à Bahreïn et il nous explique le secret de cette longévité. “Il faut du désir, de la discipline, une bonne santé, une bonne forme physique et une grande tolérance envers certains aspects de ce sport qui vous plaisent un peu moins. J’aime bien quand je mets mon casque et lorsque je travaille avec mon équipe dans le garage à essayer de comprendre des choses sur la voiture. Pour le reste, les médias et les opérations promotionnelles, il faut faire avec.”
Quels ont été ses meilleurs moments en F1 ? “Ce sont les victoire et plus particulièrement la première. C’était au Nurburgring en 2009 lors d’une course durant laquelle j’avais reçu une pénalité. Ce fut un moment unique dans ma carrière. C’est un grand moment pour tous les pilotes. A part ça, je dirais aussi mes deux victoires à Monaco (2010 et 2012),” poursuit Webber.
Mark Webber a aussi connu des moments moins joyeux. “Il y a eu mon accident en Corée en 2010, mais il y en a d’autres comme la course à Melbourne en 2006 que j’allais terminer sur le podium avec Williams et puis la boîte de vitesses a cassé,” ajoute Mark Webber.