Mark Webber chez Red Bull en 5 temps forts
De 2007 à nos jours
Mark Webber vient de prolonger son contrat d’un an : il roulera à nouveau au sein de l’écurie Red Bull Racing lors de la saison 2013 de Formule 1. Ce sera sa 12ème saison en Formule 1 et sa 7ème chez Red Bull. Retour sur les cinq plus grands moments de la collaboration entre le pilote Australien et l’écurie Autrichienne.
2007 : La renaissance
Quand Mark Webber débarque chez Red Bull pour la saison 2007, il a besoin d’un nouveau départ. Alors qu’il a frappé les esprits dès ses toutes premières apparitions sur Minardi lors de la saison 2002 en décrochant des résultats inespérés pour un rookie, il a ensuite eu un peu de mal à confirmer. En grande forme en 2006, alors qu’il évolue au sein de l’écurie Williams, sa saison est gâchée par une voiture au manque de fiabilité criant. En 2007, l’Australien passe donc chez Red Bull et devient le co-équipier de l’Ecossais David Coulthard. Et il arrive dans sa nouvelle équipe avec la volonté de prouver qu’il peut encore jouer les premiers rôles…
2009 : La consécration
Après deux saisons en demi-teinte, Mark Webber tutoie enfin les sommets en 2009. Fréquemment qualifié en haut de grille, il marque un total de 69,5 points. Un capital qui lui permet d’atteindre la 4ème place du classement général. Surtout, 2009 reste l’année de son premier grand coup d’éclat en Formule 1. Après 130 départs, il remporte en Allemagne le tout premier Grand Prix de sa carrière. Une victoire qui vient conclure un week-end parfait pour l’Australien et Red Bull puisque Mark Webber avait déjà glané la pole position, là aussi pour la première fois de sa carrière. Il remporte aussi son 2ème Grand Prix en fin de saison, au Brésil.
2010 : Le récital
La saison 2010 est à cette date la meilleure de Mark Webber chez Red Bull. Avec cinq pole positions et quatre victoires sur l’ensemble de la saison, l’Australien a joué les premiers rôles au classement des pilotes jusqu’aux derniers hectomètres du dernier Grand Prix de l’année, à Abou Dabi. Finalement huitième de la course, il laisse filer son co-équipier Sebastian Vettel vers son 1er titre de champion du monde et ne peut dépasser Fernando Alonso. Mais pour la première fois de sa carrière, Mark Webber a connu le prestige d’aborder plusieurs Grand Prix en qualité de leader du classement des pilotes. Au Japon, il défend sa couronne dans des conditions très particulières. Blessé suite à une chute en VTT quelques jours auparavant, il lutte contre une grande douleur à l’épaule autant que contre ses adversaires et parvient à accrocher une deuxième place miraculeuse derrière Sebastian Vettel.
nullGetty Images/Red Bull Media House
2011 : Le soulagement
Au bout d’une saison qui ne restera pas dans les annales pour l’Australien, Mark Webber sauve l’honneur et décroche une belle victoire au Grand Prix du Brésil. Profitant d’une défaillance de la boite de vitesse de son co-équipier Sebastian Vettel, Mark Webber le dépose et évacue toute la frustration accumulée tout au long de la saison. Avec tout de même 3 pole positions et une honorable 3ème place au classement des pilotes, l’Australien n’a toutefois pas à rougir de sa saison.
2012 : L’aboutissement ?
Déçu par sa saison 2011 et oublié des bookmakers pour faire partie des favoris de la nouvelle saison, Mark Webber arrive sans pression particulière. Après 4 Grand Prix, il s’est positionné à chaque fois 4ème. Puis à Monaco, c’est la délivrance : il profite du déclassement de Michael Schumacher suite à la séance de qualifications pour s’élancer en pole et s’impose au terme d’une course menée de main de maitre. Sa deuxième victoire sur le circuit urbain de la principauté. A Silverstone, il passe entre les gouttes pour déposer Alonso dans les dernières encablures de la course et remporter sa deuxième victoire sur le circuit londonien. A la mi-saison, il est deuxième du classement des pilotes et plus que jamais en course pour remporter son premier titre de champion du monde. A suivre…