Mark Webber calme et serein pour le final

Mark Webber s’est reposé chez lui en Australie après le Grand Prix du Japon. Il a voulu couper les ponts avant les trois dernières courses de la saison pour se relaxer et se concentrer au mieux. Il indique même ne pas avoir fait de journée presse pour le compte de Red Bull. Zen !

"Cela a été une saison très intéressante jusque maintenant, avec beaucoup de vainqueurs différents. On est tous prêts pour le final je crois. Ce n’est pas par accident qu’on se retrouve tous ici et ensemble à lutter pour le titre. Les points à prendre sont les mêmes qu’au début ou au milieu de la saison, il faut juste faire de son mieux. Ce sera une feuille blanche pour tout le monde en Corée, sur un nouveau circuit et comme les autres je suis impatient de découvrir le circuit avec ma voiture," explique Mark Webber.

Mark Webber aborde Yeongam avec confiance et il ose même une blague sur la hauteur de caisse des Red Bull, qui fait tant débat depuis la mi-saison. "La voiture est plutôt rapide le samedi après-midi. Vous savez qu’on a un levier pour ajuster la hauteur de la suspension, depuis le début de la saison et il fonctionne vraiment très bien. Bien sûr on doit remettre la voiture en conformité pour la course le dimanche." Vettel lui emboîte le pas : "Oui oui comme l’a dit Mark on a ce gros levier dans la voiture pour changer la hauteur de la voiture. C’est ça notre secret pour le samedi !"

En reprenant son sérieux, Webber admet une inquiétude pour le départ, dont le premier secteur très rapide pourrait permettre aux McLaren et Ferrari de passer les Red Bull malgré une éventuelle pole. "Oui cela peut arriver mais il restera encore 300 kilomètres à faire après ça ! On sait que nous sommes vulnérables dans les longues lignes droites, comme cela avait été le cas à Spa. Il faudra faire de son mieux, on va se préparer pour tous les scénarios."

Webber a besoin d’une victoire et deux podiums pour s’assurer du titre, quel que soit les résultats de ses rivaux. Mais il ne calcule pas encore. "C’est ridicule de commencer à calculer car tout peut encore arriver. Si je gagne les deux prochaines courses par exemple, j’ai le titre mais je peux très bien subir un abandon aussi. Je prends donc les courses comme elles viennent. Je ferai de mon mieux et le résultat viendra de lui-même."