Marina Bay, circuit à priori difficile pour Williams

Nuit, chaleur et humidité sont au programme du Grand Prix de Singapour en cette fin de semaine. La voiture de sécurité a aussi de grandes chances de se joindre à la fête pour l’une des plus longues épreuves de la saison, durant laquelle les pilotes peuvent perdre jusqu’à 3 kilos en transpiration. Mais l’écurie Williams, à commencer par le directeur de la performance Rob Smedley et les pilotes Felipe Massa et Valtteri Bottas, est prête à en découdre.

« Après un week-end couronné de succès à Monza, commente Smedley, nous nous rendons à Singapour, sur un circuit urbain de nuit qui présente un défi certain. Le tracé est très long et les 23 virages sont difficiles pour le pilote mais également pour les ingénieurs parce qu’ils sont relativement lents. On commence par avoir du sous-virage avant que les pneus ne se dégradent et causent des problèmes de motricité. Les conditions de courses sont rudes pour tout le monde avec les horaires inhabituels et il y a eu quelques petits aménagements du tracé que les pilotes ont pu travailler dans le simulateur. »

Et ces derniers semblent pour leur part ravis de poser brièvement leurs bagages sur le circuit de Marina Bay.

« C’est une course fantastique et j’adore visiter Singapour : la ville est incroyable et les gens très amicaux, affirme Massa. Sur la piste, il n’est pas aisé de trouver les réglages parfaits et de faire fonctionner les pneus. Des derniers circuits de la saison, c’est probablement le plus difficile pour notre voiture, mais ça ne veut pas pour autant dire que nous repartirons bredouilles. »

« Singapour est un endroit très sympa et assez unique puisque c’est une course de nuit, déclare pour sa part Bottas. Je peux me rendre à pieds de l’hôtel au circuit et c’est plutôt pratique. Pour les fans, rien de mieux : on peut voir la ville et la course cohabiter. Pour les équipes, c’est un circuit difficile car il présente tellement de virages aux caractéristiques différentes qu’il est difficile de trouver l’équilibre parfait. La chaleur, l’humidité et l’intensité de la course rendent ce Grand Prix très exigeant physiquement. »