Marciello pense que Leclerc battra immédiatement Vettel
Il ne tient pas l’Allemand en haute estime
Charles Leclerc n’aura pas attendu longtemps avant d’avoir une opportunité dans une voiture de pointe, puisqu’il roulera chez Ferrari dès sa deuxième saison, en 2019. Si le Monégasque aura la pression, Raffaele Marciello estime que Leclerc sera immédiatement au niveau de Sebastian Vettel.
Celui qui a disputé quatre saisons en Formule 2 a côtoyé Leclerc et estime qu’il est l’un des tous meilleurs parmi les jeunes pilotes et a tweeté : "Nous verrons la même situation que Red Bull en 2014 avec Charles et Seb" a-t-il lancé en référence à l’arrivée fracassante de Daniel Ricciardo dans l’équipe autrichienne, où il avait battu Vettel.
Mais Marciello révèle surtout qu’il n’est pas un grand fan de Vettel : "Je confirme ce que j’ai dit dans mon tweet à 100%. Je n’ai jamais estimé Vettel au même niveau que [Lewis] Hamilton, [Fernando] Alonso ou même [Robert] Kubica," explique-t-il au site italien Formula Passion.
"Je suis convaincu que lorsque Charles arrivera chez Ferrari, il sera capable de le battre immédiatement. Je pense que si Ferrari ne gagne pas le titre mondial cette année, ce sera de la faute de Sebastian. Durant les années Red Bull, il avait Mark Webber à ses côtés, qui n’était pas un champion. Et la voiture était bien meilleure que celle des autres."
Parmi les pilotes qu’il juge supérieurs à Vettel, il y a aussi Ricciardo : "Oui, et finalement on l’a vu sur la piste. Bien sûr, on pourrait dire que la voiture de cette année là était plus adaptée aux caractéristiques de Daniel plutôt qu’à Sebastian, mais nous pouvons dire ce que nous voulons, un vrai champion sait toujours s’adapter."
Marciello possède un avis radical au sujet de Vettel, apparemment peu enclin à émettre des réserves quant à son avis, à commencer par la méforme des pilotes Red Bull lorsqu’ils sont sur le départ, à l’image de Ricciardo cette année, et il préfère également s’inclure dans l’équation pour comparer Vettel à son équipier suivant, Kimi Räikkönen.
"La comparaison avec Räikkönen n’est pas très fiable. Quand j’ai roulé en essais à Abu Dhabi en 2014, j’étais sept dixièmes de seconde plus rapide que Kimi, mais ces sept dixièmes ne voulaient pas dire que j’étais meilleur que lui."
"J’avais simplement un grand désir de prendre la piste et d’attaquer à la limite. Kimi a peut-être perdu ce type de motivation. Une bonne comparaison peut être faite avec Fernando, qui était toujours devant Räikkönen. C’est sûr, Vettel bat aussi Kimi, mais pas tout le temps, et l’écart entre les deux est dans tous les cas moindre."
Enfin, notre fin limier du jour juge la saison de Vettel, et en rajoute une couche sur les erreurs de l’Allemand, comme pour convaincre de l’évidence : "Si l’on calcule et que l’on enlève les erreurs commises par Vettel cette saison, il n’est pas difficile de trouver les 40 points qui le séparent de Hamilton."
"Il est clair que le muret des stands a pris des mauvaises décisions, mais les mêmes choses se sont produites chez Mercedes [une seule fois, ndlr]. Dans tous les cas, c’est le pilote qui conduit la voiture et c’est le pilote qui peut, par exemple, demander à rester en piste s’il juge que ses pneus sont encore assez frais."