Malgré les braquages, Hamilton veut continuer à courir à Interlagos
S’inspirer du Mexique pour améliorer la situation
Les problèmes sécuritaires que connaît plus largement le Brésil ont affecté le bon déroulement du dernier Grand Prix d’Interlagos. Un minibus de l’écurie Mercedes a été braqué par des malfrats armés, tandis que des employés de la FIA, Sauber, Williams ou encore de Pirelli ont également fait l’objet de menaces (sans qu’une victime ne soit à déplorer dans tous les cas).
Ces attaques ont eu une large répercussion médiatique et ont terni l’image du Grand Prix du Brésil et de la ville de Sao Paulo. Pirelli a même dû annuler, pour des raisons de sécurité, ses tests de pneus prévus avec McLaren en ce début de semaine.
Lewis Hamilton a été le premier à dénoncer ce manque de sécurité et à réclamer des protections supplémentaires. Pour autant, face à la polémique, le pilote Mercedes assure aujourd’hui qu’il ne veut pas voir disparaître le Grand Prix du Brésil du calendrier.
« Je pense vraiment que nous devrions courir ici. J’adore courir ici. J’aimerais vraiment que la piste soit plus longue, comme elle l’était autrefois, mais j’adore courir ici. Je pense que nous avons vraiment besoin de continuer à courir ici. »
« Je ne comprends rien honnêtement à la politique, j’ignore le taux de criminalité ici, j’ignore si la situation s’améliore ou non. Concernant l’incident qui a touché Mercedes, je pense que c’est difficile pour [les autorités] de mettre en place quelque chose du jour au lendemain, mais ce week-end a souligné, plus que jamais, que la sécurité était un problème ici. »
« Personnellement, je m’assure d’être en sécurité, et j’ai une escorte de police. Et je ne me suis jamais senti menacé. Mais ce n’est pas la même chose pour tout le monde. »
Lewis Hamilton dresse tout de même une comparaison peu flatteuse entre le Brésil et le Mexique, pays lui aussi touché par une criminalité à grande échelle.
« Au Mexique, il y a une meilleure organisation en place, même devant les hôtels par exemple. Donc c’est quelque chose qui pourra être mis en œuvre au Brésil l’an prochain, je l’espère. »
« Mais je ne pense vraiment pas que nous devrions taire ces événements négatifs qui sont arrivés. Nous devrions comprendre cette situation et l’utiliser comme une opportunité pour nous améliorer. »
« J’espère que le gouvernement considère cette situation comme une opportunité pour voir s’il y a un moyen de stopper ces attaques. »