Maldonado se réjouit de la nouvelle souplesse des commissaires
Les sanctions seront moins lourdes à partir de ce week-end
La FIA a décidé d’avoir la main moins lourde lors des accrochages légers entre les pilotes, et ce, dès le Grand Prix d’Autriche de cette fin de semaine. Cela n’est pas pur déplaire à Pastor Maldonado qui n’a pas eu que des “contacts légers” avec ses concurrents depuis qu’il est en F1.
“Il est sûr que nous devons continuer à nous battre,” déclare Pastor Maldonado. “Car si on ne peut plus se battre entre nous, ce n’est pas bon pour le spectacle. Bien sûr, on mérite une sanction si on a un gros accident avec un concurrent ou quelque chose comme ça… mais si c’est un contact dans le feu de l’action, un incident de course, cela ne sert à rien de pénaliser les pilotes. Le pilote qui est devant défend toujours sa position et celui qui est derrière attaque toujours. Si celui qui est derrière est plus rapide, il doit avoir le droit de faire de son mieux.”
“On devrait essayer de gagner une position tout le temps et pas seulement grâce au DRS ou ce genre de choses. Aujourd’hui, on se contente d’arriver dans la zone d’activation du DRS. Lorsque vous avez un petit contact avec une voiture, même un contact stupide, vous pensez immédiatement que la sanction va tomber.”
Ce qui gêne aussi Pastor Maldonado, c’est que les sanctions ne sont pas les mêmes de course en course. “Il est sûr que je n’ai rien contre les commissaires, mais selon moi, leurs décisions manquent de constance. Je sais que cela ne doit pas être facile, car ils ne sont pas dans la voiture, ils regardent l’action grâce à des images provenant de millier de caméras. Mais ce n’est pas facile de prendre une décision.”
“Si on pense au dernier incident entre Felipe (Massa) et Sergio (Perez), peut-être que les torts sont partagés, c’est difficile à dire. Perez protégeait sa position et l’autre l’attaquait. Ils étaient très proches l’un de l’autre et c’est pour ça qu’ils ont eu un accident,” ajoute Maldonado.