Maldonado se méfie de la météo malaisienne

Après une course frustrante en Australie où il n’a pas été en mesure de boucler le premier tour, Pastor Maldonado compte bien briller cette fois en Malaisie.

A l’image de beaucoup d’autres pilotes, le Vénézuélien apprécie particulièrement le tracé de Sepang et toutes les incertitudes qu’il peut y avoir au niveau de la météo.

"Sepang est un bon circuit et j’aime vraiment le défi qu’il propose," explique Maldonado. "C’est très intéressant d’un point de vue ingénierie, en particulier du point de vue aérodynamique, mais aussi en ce qui concerne les pneus car l’asphalte est très abrasif. J’espère que nous aurons une course plus longue que celle que nous avons connue en Australie !"

"Nous savons que la météo à Sepang est très changeante. En fait, soit il fait extrêmement chaud soit il pleut à torrents, c’est donc une météo tropicale et nous devons être prêts à tout. Les températures sont dures pour les voitures et pour la fiabilité. D’un point de vue pilotage c’est assez stressant également. Globalement, je dirais que Sepang est l’une des courses les plus difficiles de l’année. Nous devons être forts dans tous les domaines."

L’Australie "a été une course très courte pour nous ! C’était très frustrant car la voiture semblait bonne tout le week-end, encore meilleure que durant les essais hivernaux et nous avions du potentiel en rythme de course et en endurance. Mais ma course n’a pas dépassé le premier virage. Je ne pouvais rien faire car il y a eu un contact derrière moi qui a entraîné ma voiture. C’était dur de constater tous les dégâts sur la monoplace car je savais à quel point tout le monde avait travaillé dur dans le garage et à Enstone. Le sport automobile est ainsi parfois, malheureusement. Je n’ai pas vu grand chose du reste de la course mais on m’a dit qu’elle n’avait pas été très excitante. J’espère que nous serons en piste durant l’intégralité du Grand prix de Malaisie afin qu’il soit à la fois plus intéressant et qu’il nous permette d’obtenir un meilleur résultat !"

"C’est très chaud et humide en Malaisie, il faut donc s’assurer d’être bien hydraté, mais pour ce qui est de l’entraînement c’est très similaire à ce que nous faisons le reste de l’année. Je travaille beaucoup avec mon entraîneur, Fabrizio, afin d’être sûr de rester bien affûté pour piloter une F1 dans les meilleures conditions. Je viens du Venezuela et je suis donc habitué aux fortes chaleurs."