Maldonado peut-il rester en F1 sans Chavez ?
Oui selon Brundle, pas sûr selon Hill
Depuis le décès d’Hugo Chavez, le président du Venezuela, la Formule 1 s’interroge sur le devenir de Pastor Maldonado, qui a largement été soutenu par l’homme d’état et le sponsoring de PDVSA.
La crainte de voir les vivres coupées après de nouvelles élections qui vont avoir lieu dans le pays d’ici moins d’un mois laisse planer le doute quant à la présence à moyen terme de Maldonado chez Williams.
Dans le pays, l’opposition a déjà appelé à révoquer les contrats signés par Chavez et qui coutent plusieurs dizaines de millions d’euros par an.
Pour Martin Brundle, la situation n’est pas aussi dramatique pour Maldonado... grâce à son exploit de la saison passée.
"Pastor est devenu un héros national en gagnant le Grand Prix d’Espagne l’année dernière. Cela a été bon pour le Venezuela et pour ses sponsors. Pourquoi souhaiteraient-ils se désengager ?" déclare le consultant de Sky.
Son collègue Damon Hill est partiellement d’accord mais ajoute que si PDVSA venait à ne plus sponsoriser Williams, "malheureusement, en cette époque difficile financièrement pour la Formule 1, un pilote même très adroit a besoin de plus que son talent pour rester."
Hill ajoute qu’il a pris conscience de cela en cherchant du soutien financier son fils Josh, qui arrive en F3. "Même s’il est très bon, il aura besoin de fonds pour passer l’étape de la F1. Nous cherchons du soutien dans un pays d’Amérique du Sud. Le Chili ou l’Argentine, n’importe lequel qui pourra l’aider."