Maldonado explique ses accrochages
Grosjean au deuxième tour, puis le rail dans le dernier
Pour Pastor Maldonado, son accident dans le dernier tour n’a pas de rapport direct avec la course poursuite qu’il avait engagé face à la Ferrari de Fernando Alonso. Le pilote Williams était bien parti pour obtenir son meilleur résultat en Grand Prix, lorsqu’il est sorti de la piste au virage n°6. A ce moment là, il avait engagé un combat avec Alonso, en vue de lui subtiliser la cinquième place.
"Ce fut un moment très rapide, mais j’ai perdu l’arrière de la voiture et je suis allé frapper le mur," a-t-il déclaré. "J’avais déjà accepté de terminer derrière Alonso, parce que j’avais tenté ma chance dans le virage 3, et ça n’avait pas fonctionné. Je croyais qu’Alonso ralentissait, parce que son rythme n’était pas très élevé, et je me suis peut-être trop rapproché de lui, ce qui m’a fait perdre l’arrière. Ce n’était pas un problème de concentration. J’étais concentré à rouler comme d’habitude, en veillant à mes pneus et à mes réglages. Je prenais du plaisir à lutter, mais je me suis peut-être trop rapproché.
"Je n’ai rien dit à la radio, j’étais tellement en colère. Nous sommes un peu déçus, mais ça fait aussi partie de la course."
Maldonado s’est également frotté à la Lotus de Romain Grosjean en début de course. Ce qui a envoyé le Français dans le bac à graviers, direction cassée. "Concernant Grosjean, j’ai juste essayé de le dépasser. C’était fait et il est sorti large," signale Maldonado. "C’était propre, il y a eu un tout petit contact, tellement peu que ça ne suffisait pas pour le pousser dehors."