Maldonado admet ses erreurs et réplique sur les rumeurs PDVSA
Pastor fait le point à Monaco
Pastor Maldonado a reconnu que les débuts difficiles de Lotus cette année n’ont pas aidé son pilotage et sa capacité à éviter les accidents. Le Vénézuélien a également admis qu’il a fait plus d’erreurs qu’il aurait dû. Cela lui a valu plusieurs sanctions de la part des commissaires sportifs en cours de Grands Prix mais aussi sur sa licence, déjà créditée de 4 points sur 12 maximum avant suspension pour une course.
"Cela n’a jamais été facile en ce début de saison. J’ai fait des erreurs, je l’accepte, comme toujours. Cela devrait aller mieux maintenant, après les essais privés je comprends mieux la voiture. Je vais essayer de progresser et de m’améliorer maintenant," déclare Maldonado.
"Derrière le volant nous sommes aussi fortement occupés avec les boutons et les changements de réglages. Cela m’a surpris parfois et peut-être que cela m’a perturbé. Ce n’est pas idéal mais c’est la même chose pour tout le monde. Je dois apprendre de ces erreurs."
"J’ai peut-être essayé de pousser trop fort avec une voiture qui n’était pas encore à 100%. Je suis habitué aux critiques, même sur les médias sociaux que je n’utilise pas. Nous vivons dans un monde libre, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent," ajoute-t-il.
Le Vénézuélien était par contre beaucoup moins doux lorsqu’on évoque les propos du ministre des sports de son pays, qui a affirmé que la F1 ne recevrait plus un dollar de la part de son pays et de PDVSA.
"L’an dernier il se disait la même chose et pourtant je suis encore là. L’accord est entre l’équipe et PDVSA, pas entre moi et PDVSA. Le mieux est donc de leur demander. J’ai lu ces déclarations dans la presse. Ce n’est pas le ministre des sports qui me sponsorise. J’ai une bonne relation avec PDVSA. Nous travaillons ensemble depuis longtemps, plus de dix ans, et il n’y a aucune raison d’arrêter ça."
"Maintenant, s’ils souhaitent y mettre fin, c’est leur décision mais PDVSA n’a pas discuté de cela. Ce n’est que l’avis du ministre des sports, c’est tout."