Magnussen trouve ‘mentalement épuisant’ le Grand Prix de Singapour
Il y fait très fait chaud et humide
A Monza, Kevin Magnussen a fini à la porte des points. Pourtant, en Lombardie, sa monoplace semblait plus en difficulté qu’en Belgique quelques jours plus tôt seulement, en particulier sous la pluie.
« Je pense que nous nous sommes un peu trompés sur notre choix de pneus à Monza, sous la pluie, lors des qualifications » confie le Danois.
« La voiture se comportait bien en maxi-pluie, mais partir en intermédiaires, c’était un mauvais choix, puisque nous n’avons pu faire bien chauffer les pneus. Je pense qu’en maxi-pluie, on aurait été beaucoup plus rapide. C’est un nouveau pneu… et vous apprenez tout le temps des choses sur lui. »
L’ancien pilote Renault espère-t-il être plus compétitif dans les rues étroites et sinueuses de Singapour ?
« Difficile à dire. Je ne suis pas vraiment doué pour deviner notre performance à l’avance, je me suis souvent trompé à ce jeu ! »
En deux participations à Singapour, Kevin Magnussen n’a jamais fini en dehors du top 10. Est-ce qu’il apprécie particulièrement ce tracé ou est-ce le fruit du hasard ?
« Je ne sais pas vraiment. Je pense que c’est un circuit sympathique. C’est assez difficile de dépasser, mais c’est amusant néanmoins. Je dirais que j’aime courir la nuit. Mais cela ne fait pas vraiment de grosse différence, vous ne le remarquez pas beaucoup. C’est sympathique, oui. Ce n’est pas quelque chose à laquelle un pilote pense vraiment. C’est toujours cool à la TV, les voitures ont l’air beaucoup plus brillantes, et spectaculaires. »
« La marge d’erreur est faible ici. Si vous manquez votre freinage, ou si vous appuyez trop tôt sur l’accélérateur, il y a un mur, et il est probable que vous rentriez dedans. Les conséquences, quand vous faites une erreur, sont beaucoup plus importantes, et c’est sympathique… Il y a quelques bosses sur le circuit. Vous essayez de les éviter autant que possible. Ce n’est pas possible de toutes les éviter car il faut suivre votre trajectoire. C’est donc facile de bloquer les roues à certains endroits. »
La course est enfin probablement la plus physique de la saison. Kevin Magnussen le Scandinave a-t-il peur de la chaleur et de l’humidité de Singapour ?
« C’est assez rude, il fait très chaud et humide. C’est probablement l’une des courses les plus difficiles. Elle atteint la limite des deux heures presque tout le temps. Il y a tellement de virages… vous ne respirez jamais. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites pour se détendre. C’est mentalement épuisant parce que la course dure longtemps, donc la fatigue affecte aussi votre performance mentale. C’est une course rude… Mais nous l’aimons parce que c’est un défi. C’est un week-end différent du reste du calendrier, c’est unique. »