Magnussen explique ses bons résultats actuels
L’équilibre de sa monoplace et la continuité au sein de son équipe
Kevin Magnussen a analysé les bons résultats de Haas depuis le début de saison et a mis en avant l’adhérence du train arrière de sa monoplace. Le Danois estime que la stabilité de sa voiture est sa plus grande qualité.
"Il y a une idée selon laquelle notre voiture sous-virage, mais je ne le pense pas, car je n’aime pas le sous-virage, j’aime l’adhérence, j’aime beaucoup d’adhérence et cette voiture en a beaucoup, tout comme de l’appui. Notre adhérence sur l’arrière est très bonne en entrée de virage" explique Magnussen.
"Je ne dis pas qu’elle n’a pas un peu de sous-virage, mais on a un train arrière prévisible, ce qui signifie que l’on peut prendre plus à l’avant, car l’arrière est très prévisible et ne vas pas décrocher sans que l’on s’y attendre, ce qui est une très bonne chose par rapport à la voiture de l’année dernière. On peut attaquer les virages avec plus de vitesse."
Magnussen a pour le moment marqué l’intégralité des points de son équipe et a dominé Romain Grosjean lors des premiers week-ends de course. Selon lui, avoir été impliqué dans le développement de la nouvelle monoplace est d’une grande aide.
"C’est un ensemble de choses. Bien sûr, j’ai une meilleure voiture qu’en début d’année dernière et il y a aussi une approche différente lorsque l’on débute une saison en connaissant l’équipe, et en connaissant tout. C’est aussi d’avoir une voiture que j’ai participé à développer."
"La préparation est bien meilleure, il y a eu beaucoup de bonnes choses de l’année dernière sur lesquelles nous avons pu nous appuyer, pas au niveau de la voiture, mais au niveau de notre manière d’aborder les choses, on a la possibilité de regarder en arrière."
Il conclut en expliquant les bienfaits de la continuité au sein d’une équipe, une chose qu’il découvre : "On a une meilleure perspective pour faire les choses. Je pense que c’est un gros avantage d’être dans une équipe pour la deuxième année, mais je le découvre car je n’ai jamais eu de deuxième année. Et je vois bien l’avantage que cela procure."