Magnussen avec un châssis de rechange à Monza

Des dégâts trop importants en Belgique

Par Franck Drui

1er septembre 2016 - 08:03
Magnussen avec un châssis de rechange à

Chez Renault F1, Kevin Magnussen est impatient de retrouver l’ambiance de l’Autodromo di Monza, ce week-end, après son accident en Belgique.

Il devra toutefois attendre le feu vert des médecins de la FIA, aujourd’hui. Et si tel est le cas il roulera à bord d’une nouvelle Renault RS16 comme l’explique Nick Chester, le directeur technique châssis.

"L’accident était évidemment impressionnant et les dégâts trop importants pour pouvoir utiliser la voiture en Italie. À Monza, le châssis de rechange deviendra celui de Kevin à Monza et nous en prendrons un autre comme rechange."

Kevin, tout d’abord, comment allez-vous après l’accident à Spa ?

Je vais bien, merci. C’était un gros crash et j’avais mal, mais je n’ai heureusement rien d’autre qu’un bleu à la cheville. J’ai passé de nouveaux examens au Danemark et je travaille avec mon kiné pour rester en forme. Je me sens prêt à courir à Monza. La FIA aura bien sûr le dernier mot, mais je le veux vraiment et j’ai confiance sur le fait que tout soit OK d’ici-là.

Monza est l’un des grands classiques du calendrier. Qu’est-ce qui le rend si spécial selon vous ?

Beaucoup de choses, mais je crois que la principale raison qui en fait un événement particulier est sa riche histoire. La piste est tout aussi unique avec de très longues lignes droites et des virages lents. Ses courbes extrêmement rapides offrent également un défi. C’est juste vraiment cool. En plus, il y a l’une des meilleures ambiances de la saison.

Vous êtes-vous rendu sur l’ancien tracé ?

Clairement, c’est vraiment cool à voir et si différent de ce que nous connaissons en F1 aujourd’hui. À l’époque, ils couraient sur un ovale vraiment incliné avec des voitures tellement simples et rapides qui n’avaient même pas de ceinture de sécurité ! C’est très spécial d’y être, de s’y tenir debout et de ressentir l’atmosphère. Imaginer comment cela devait être compliqué. Quand on regarde Le Mans maintenant, on peut le faire puisque le circuit n’est pas si différent, mais en observant les vidéos d’antan à Monza, on ne peut tout simplement pas. Tout était si différent.

Évoquons désormais votre histoire ici. Qu’avez-vous fait à Monza par le passé ?

En toute honnêteté, ce n’est pas la piste qui m’a le plus souri, mais j’ai connu pire. J’y suis monté sur le podium dans quasiment toutes les catégories où je suis passé, mais je n’y ai jamais gagné. Nous devons clairement corriger cela !

Monza est le deuxième circuit rapide d’affilée après Spa. En Belgique, la performance s’est progressivement construite au fil du week-end et tout s’est assemblé en qualifications avec la meilleure performance de l’année. Pensez-vous que cela se poursuivra en Italie ?

C’était bien en Belgique et nous avons vraiment progressé durant le week-end. C’est un autre tracé en Italie et même s’ils partagent certaines caractéristiques, ce n’est pas exactement pareil. Nous avons appris à prendre chaque piste l’une après l’autre et réagir en fonction de la situation. Il devrait encore faire chaud et je dois rester concentré. On ne peut pas vraiment se préparer à la chaleur – il faut juste s’hydrater régulièrement et se tenir à l’ombre.

Vous avez reçu un énorme soutien des fans en Belgique. Cela fait-il une différence de savoir qu’ils sont en tribunes ?

On peut sentir les supporters tout autour du circuit et c’est sympathique de pouvoir les rencontrer lors du pitwalk ou de la séance d’autographes. Je suis le seul pilote danois engagé, donc en voyant un drapeau danois, je sais que c’est pour moi et c’est très agréable. Cela me donne un coup de pouce, et quand je les remarque sur les tours de rentrée ou de sortie, c’est vraiment cool.

Allez-vous succomber aux pizzas et aux pâtes durant le week-end ?

J’aime l’Italie, mais ce week-end, je dois conserver mes distances avec les pizzas. Je me contenterai de pâtes et de carpaccio, merci !

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