Magnussen : Trop tôt pour se faire une opinion définitive
"Je suis très curieux de voir où ce voyage va nous emmener"
Kevin Magnussen a été déçu hier matin de devoir écourter sa séance de test à Barcelone. Mais le temps qu´il a pu passer au volant de sa Haas VF17 lui a permis d´avoir un avant-goût de ce qui l´attend durant cette saison, une mise en bouche qu´il semble apprécier.
"J´aurais bien voulu rouler plus. Tu as toujours un plan, concernant tout ce que tu veux essayer le premier jour. Mais il te faut pour cela être préparé au fait qu´il puisse y avoir des difficultés. Rencontrer des petits problèmes avec des capteurs ou autre est normal lors d´un premier test," confie le Danois.
A-t-il déjà l´impression que cette voiture est bien différente de celles de 2016 ?
"Tu sens clairement plus d´adhérence, surtout dans les courbes rapides, la voiture est beaucoup stable, à cause de l´appui élevé. Au niveau physique, je ne dirais pas qu´il y a une grande différence. Mais je n´ai que trop peu roulé. Concernant l´équilibre, la sensation que l´on a dans la vraie voiture correspond à celui que l´on a eu dans le simulateur, mais bien évidemment pas en ce qui concerne les forces centrifuges. Je suis très curieux de voir où ce voyage va nous emmener, quand la voiture sera poussée à fond avec des pneus tendres."
A propos de Pirelli : est-ce que les pneus durent plus longtemps ? Peut-on vraiment les solliciter plus durement ?
"Oui, c´est du moins la première impression que j´ai eue. La sensation de pilotage est vraiment bonne."
Magnussen est un pilote qui a connu 3 moteurs turbo différents : Mercedes en 2014, Renault en 2016 et à présent Ferrari.
"Ces expériences n´ont pas tant de valeur que cela. Même si les constructeurs étaient différents, le résultat au final est à peu près le même. Les différences se trouvent dans le rendement et comment fonctionne le moteur. Sur ces points, je suis aujourd´hui heureux..."
Les fans se demandent si les dépassements vont être plus faciles ou plus difficiles…
"Je n´en suis pas vraiment encore sûr. Jusqu´à présent, je n´ai pas pu suivre une voiture suffisamment près pour pouvoir répondre à cette question. Ma logique dirait que cela va être plus dur de dépasser, parce que les voitures produisent plus de perturbations derrière elles. De plus, les voitures sont devenues plus lentes sur les lignes droites, à cause de la grande résistance à l´air. Ce qui veut dire que l´avantage devrait rester à l´attaquant, grâce au DRS."