Magnussen : Je suis mauvais quand il faut jouer à la politique
Le Danois proche de la sortie ?
Nico Hulkenberg ayant a priori signé chez Renault F1 et Valtteri Bottas étant toujours courtisé par la marque au Losange, les choses ne se présentent pas très bien pour Kevin Magnussen.
Le Danois avait admis au Japon craindre d’éventuelles mauvaises nouvelles malgré la prolongation de son option jusqu’à aujourd’hui. Son père, l’ancien pilote de F1 Jan Magnussen, n’affichait pas non plus une confiance démesurée cette semaine.
Magnussen a tenté dans les médias de se faire remarquer et avait adopté une position forte face à son équipe. Mais cela avait été fait de manière maladroite et il avait été retoqué par Cyril Abiteboul.
Le Danois le reconnait aujourd’hui.
"Je suis vraiment mauvais lorsqu’il faut jouer à la politique," dit-il, alors qu’il avait aussi perdu son baquet chez McLaren après une seule saison.
"Je suis un pilote de course, pas un politicien. Je n’essaye pas d’avoir des gens qui votent pour moi. Je suis là pour courir et piloter vite. C’est ça qui m’amuse, et c’est là où je me sens bon."
Il dévoile un autre point faible : il a du mal à être si loin de chez lui toute une saison.
"Chaque fois que je quitte ma famille je me demande si ça vaut le coup. C’est dur d’être si loin aussi longtemps. Quand vous ne gagnez pas, quand les choses ne se déroulent pas comme vous le souhaitez, comme en ce moment, vous avez ce genre de pensées plus souvent. Mais, si un jour je retrouve la marche en haut du podium, je saurai que tout cela valait le coup."
Tout n’est cependant pas "cuit" pour lui. Magnussen pourrait rebondir chez Williams ou Force India s’il n’était pas inclus dans le duo de Renault F1 pour 2017.